Au Grand Prix du Qatar, Fernando Alonso a demandé à son équipe de trouver un moyen de le refroidir, car son siège le brûlait. Mike Krack, le directeur d’Aston Martin F1, confirme que ce problème s’est déjà posé dans d’autres conditions, et que l’équipe travaille toujours dessus.
"Oui, c’est vrai. Il en a déjà parlé à plusieurs reprises" a déclaré Krack. "Nous y travaillons. Et ce n’est pas comme si nous n’avions rien fait. Nous avons également rencontré ce problème à Singapour, où nous pensions que la situation était bien meilleure. Mais il est évident que nous sommes confrontés à d’autres conditions extrêmes."
Interrogé sur les raisons à cela, Krack liste les causes logiques : "Vous avez des conduites hydrauliques, vous avez des calculateurs autour de vous. Ils chauffent tous, et vous essayez d’isoler le siège de cette chaleur. Mais aussi, vous ne voulez pas avoir de refroidissement actif parce que c’est juste du poids."
Alonso a comparé les conditions subies à Losail avec un test qu’il avait effectué en 2019 au Qatar, lors de sa préparation au Dakar avec Toyota et Nasser Al-Attiyah : "J’ai fait un test ici avec Nasser en août avant le Qatar et c’était similaire à ce qui s’est passé aujourd’hui. Le Qatar, à cette époque de l’année, est toujours assez extrême."