Alors que l’on dit Chase Carey, le patron de la F1, sur le départ à plus ou moins court terme, le nom de Toto Wolff revient avec insistance pour lui succéder. L’avenir de Mercedes en F1 est lui-même en suspens – l’équipe pourrait redevenir simple motoriste, et il n’en fallait ainsi pas plus pour que la machine à rumeurs se mette en marche.
Mais Toto Wolff a tenu à redire juste avant les fêtes qu’il prenait du plaisir dans son rôle actuel de directeur d’écurie… en dépit de quelques jours un peu moins évidents.
« Je prends du plaisir à faire ce que je fais. Je ne ressens pas cela comme une charge, une difficulté. C’est un environnement difficile, vous luttez contre les meilleurs, mais il n’y a pas eu de moment où je me suis dit ‘allez, c’est vraiment si difficile’. Je vois cela comme une opportunité pour progresser… »
« Il y a des jours où vous vous réveillez en n’étant pas d’une humeur particulièrement bonne… Et je pense que c’est totalement normal, personne ne se lève 365 jours par an en se disant ’Youpi, ce sera une journée géniale’. Mais il faut le reconnaître, l’accepter. »
Ce qui motive Toto Wolff en particulier, ce sont ces week-ends plus difficiles où Ferrari et Red Bull dominent et qui créent une ambiance particulière à Brackley.
« Il y a eu aussi des week-ends où nous avons souffert, où nous n’étions pas la meilleure équipe. Il a fallu donc comprendre ce qui nous manquait, où était notre retard, pour finalement le combler. Spa, Monza, Singapour, ce furent trois week-ends consécutifs où il nous a fallu finalement rattraper notre retard ; et finalement à Sotchi, nous étions de retour dans la mêlée. »
« Vous pouvez vraiment sentir la différence d’ambiance à l’usine, après un week-end réussi ou raté. Mais je sens que la base est tellement solide à l’usine, après un week-end difficile... Si nous sentons que nous devons pousser encore plus fort, les gens réagissent de manière intelligente. Ce sont pendant ces jours que nous sentons que nous devons pousser plus fort, pour combler nos faiblesses. »