Les deux premières séances d’essais libres ont livré leur verdict du côté de Sotchi.
Alors que Pirelli avait décidé d’être un cran plus dur dans sa sélection, par rapport à l’an dernier, les chronos étaient déjà plus rapides que ceux de l’an dernier.
Autre nouvelle positive pour le manufacturier italien : aucun graining n’a a été repéré sur les tendres de cette année, alors que les hypertendres de 2018 en avaient souffert.
Les conditions étaient plutôt froides : les températures de la piste n’ont pas même dépassé 28 degrés l’après-midi. La météo pourrait cependant être pluvieuse demain. Il était donc crucial, ce vendredi, d’emmagasiner autant d’informations que possible en pneus slicks, puisque les EL3 pourraient être compromis.
Sotchi est réputée pour bénéficier d’une piste très lisse, ce qui peut faciliter le problème de l’usure des pneus. Cependant, précise Pirelli, la piste peut être plus agressive à certains endroits précis du circuit. « C’est une des raisons rendant ce tracé unique dans le calendrier. »
6 dixièmes séparent a priori les médiums des tendres, comme les durs des médiums.
« Nous avons vu des chronos plus rapides que ceux de l’an dernier, en dépit d’une nomination un cran plus dur, ce qui montre que la sélection opérée était la bonne pour Sotchi » se félicite Mario Isola.
« La course sera très probablement à un seul arrêt. Avoir trois équipes différentes dans le top 3 en EL2 souligne combien les équipes sont proches sur le plan du rythme. Cependant, le week-end sera lourdement influencé par la météo, avec de la pluie attendue ce soir qui pourrait persister demain, avant une course sèche le dimanche. Les équipes se sont donc concentrées pour collecter autant de données que possible, en utilisant les trois composés tout le long. Chaque composé pourrait jouer un rôle important en course, en fonction de la stratégie choisie. »