Toto Wolff avait déclaré après la course de Bakou que ses pilotes avaient eu l’autorisation de se battre en fin de course, et le patron de Mercedes l’a confirmé, l’intelligence que Lewis Hamilton et Valtteri Bottas montrent en piste leur permet d’avoir cette liberté.
"Non, nous les laissons courir" confirme Wolff. "Ils sont expérimentés, ils savent qu’ils doivent être propres en piste, et l’on a vu au premier tour que c’était très propre. Et c’est une piste où ne nous devons pas prendre de risques fous, car on peut perdre les deux voitures."
Alors qu’il a été vu à plusieurs reprises en train d’activer la radio, il confirme ne pas avoir eu à intervenir entre ses deux pilotes : "Quand nous parlons aux pilotes, c’est ouvert, tout le monde peut les entendre. Mais on a aussi un intercom, une ligne interne."
"Je ne parlais pas aux pilotes. Si j’appuie sur le bouton des pilotes, je le sais moi-même, je peux devenir un peu émotif et parfois je regrette ce que je dis, donc je ne me l’autorise pas. Je ne parle jamais directement aux pilotes pendant la course."
"C’était davantage une discussion avec un groupe de responsables stratégie sur le muret des stands. C’était une discussion pour savoir si [Sebastian] Vettel allait se rapprocher, s’il fallait économiser le moteur, et pour savoir si [Charles] Leclerc et [Max] Verstappen allaient aller plus vite, c’était une discussion globale."
Et d’insister que malgré les risques, rien n’a été communiqué aux pilotes : "Nous avons reconnu que ça devenait un peu risqué en fin de course, mais nous ne leur avons pas parlé."