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Audi admet avoir douté de son engagement en F1

Le nouveau PDG a finalement mis les bouchées doubles

Par Franck Drui - 25 septembre 2025 - 12:34
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Le directeur général d’Audi, Gernot Dollner, a avoué qu’il n’était pas favorable au départ à l’aventure naissante de la marque en Formule 1 alors qu’Audi fera ses débuts en tant qu’équipe d’usine à Melbourne en mars prochain.

Le constructeur automobile allemand a confirmé son entrée en F1 en 2022 en tant que partenaire de Sauber, mais les débuts du projet ont été marqués par des bouleversements au sein de la direction et des rumeurs d’un revirement à Ingolstadt.

"Oui, vous avez raison," a déclaré Dollner au journal The Independent. "En tant que responsable de la stratégie du groupe Volkswagen, j’étais assez sceptique à l’égard de la Formule 1."

Depuis qu’il a pris la direction d’Audi en septembre 2023, il a déclaré qu’un examen approfondi l’avait convaincu que l’engagement devait être renforcé, et non abandonné.

"Nous avons examiné la situation et avons constaté que notre approche n’était pas assez solide. En Formule 1, il y a deux façons de faire. Soit on fait les choses correctement, soit on se retire. Il n’y a pas de demi-mesure, car à mi-chemin, on se retrouve à la traîne."

"Nous avons donc décidé d’accélérer le processus pour racheter 100 % de Sauber."

Ce changement a notamment consisté à recruter Mattia Binotto pour diriger les opérations, Jonathan Wheatley comme directeur de l’équipe, et à recruter Nico Hulkenberg aux côtés de Gabriel Bortoleto.

Avec l’entrée en vigueur de nouvelles règles radicales en 2026, Dollner estime désormais que le moment est idéal.

"L’année prochaine sera un moment important, avec le plus grand changement réglementaire jamais vu."

"Nous avons un nouveau groupe motopropulseur et des règles totalement nouvelles concernant le châssis. Personne ne sait où il en est, mais pour nous, notre équipe est encore en phase de construction."

L’équipe Audi connaît une expansion rapide, mais reste plus petite que les géants Ferrari, McLaren, Red Bull ou Mercedes F1.

"Nous employons environ 700 personnes, contre 1 100 pour les meilleures équipes," admet Dollner.

Dans le même temps, Audi restructure son activité de voitures de route avec d’importantes suppressions d’emplois, un contraste qui, selon Dollner, n’est pas contradictoire.

"Nous considérons la Formule 1 comme un bon investissement. Le sport automobile et Audi vont parfaitement ensemble."

"Cela permettra à la marque d’occuper une position forte et dynamisera notre organisation."

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