On ne peut pas marquer des points à chaque Grand Prix et Williams l’avait peut-être presque oublié après une série de très bons résultats, depuis la Hongrie. A Istanbul, l’équipe a retrouvé ses standards actuels mais peu importe finalement, puisqu’Alfa Romeo n’a finalement pas marqué de points non plus.
Sur un circuit très exigeant aérodynamiquement, Williams ne risque-t-elle pas de souffrir aussi à Austin, au Texas, pour le Grand Prix de ce week-end ?
Au moins George Russell s’attend-t-il à prendre beaucoup de plaisir pour le grand retour de la F1 au Texas.
« Le Circuit des Amériques est incroyable et le week-end dans son ensemble au Texas est une expérience incroyablement cool. Austin est définitivement l’une de mes villes préférées que nous visitons sur le calendrier, donc je suis vraiment excité de retourner aux États-Unis. Le COTA a beaucoup de caractère et est si rapide et fluide, mais aussi bosselé, ce qui ajoute un autre défi. Dans l’ensemble, j’ai vraiment hâte d’y être. »
Nicholas Latifi peut lui aussi confirmer de vrais progrès à Austin, mais il pourrait être en difficulté : puisque le Canadien n’a encore jamais roulé au Texas, étant donné que le Grand Prix fut annulé l’an dernier.
« J’ai très hâte. C’est l’une des courses que j’attendais le plus cette année, car je n’y ai pas encore couru. C’est un circuit très varié ; le premier secteur est très rapide et fluide et semble très amusant, le reste est plus lent et plus technique, donc j’ai hâte de relever ce défi. C’est la première fois que je reviens de l’autre côté de l’Atlantique depuis l’année dernière, donc géographiquement, c’est ce qui se rapproche le plus d’une course à domicile en 2021. »
Dave Robson, directeur de la performance, explique enfin les défis techniques et aérodynamiques du pilotage sur ce tracé vallonné, exigeant et toujours très apprécié.
« Le circuit se divise en deux parties, avec une section à très haute vitesse au début du tour, où les freins sont à peine touchés avant le virage 11. Après la longue ligne droite arrière, la nature du circuit change radicalement, se terminant par une combinaison de virages à basse vitesse et la longue combinaison de virages 16, 17 et 18, presque sans fin. Le changement d’élévation autour du tour est significatif et le gain d’altitude rapide avant le premier virage est la signature de cette inclinaison générale de la piste. Le circuit a tendance à changer chaque année, avec des bosses qui vont et viennent. Bien que nous ayons vu les motos du MotoGP courir ici il y a quelques semaines, nous ne saurons pas vraiment quel sera l’impact de ces bosses avant de faire rouler les voitures en essais libres. »
« Le temps à Austin à cette époque de l’année peut être très varié et nous pouvons nous attendre à des conditions sèches et chaudes, mais aussi à un temps très froid et humide. Inévitablement, les conditions que nous aurons chaque jour auront un effet significatif sur la performance des pneus et nous devrons rester flexibles jusqu’à ce que les prévisions deviennent claires. »
« Alors que la campagne 2021 entre dans sa phase finale, nous n’aurons pas de nouvelles évolutions et nous nous concentrons sur la mise au point de la voiture et sur l’optimisation de ce que nous avons pour défendre notre position au championnat. »
C’est enfin une sorte de Grand Prix à domicile pour Williams, conclut Robson, puisque les propriétaires du capital de l’équipe seront chez eux.
« Les États-Unis représentent désormais une deuxième course à domicile pour nous, et nous sommes impatients d’accueillir notre famille Williams élargie avec Dorilton Capital sur l’un des meilleurs sites de Grand Prix du calendrier. »