Les organisateurs du Grand Prix des États-Unis à Austin veulent préserver leur place au calendrier de la Formule 1... malgré une très forte amende infligée hier !
Hier, un envahissement de la piste a eu lieu et étudié par les commissaires sportifs. Comme il s’est déroulé avant l’heure, de manière non-autorisée par la sécurité, la FIA a pris un chèque de 500.000 euros.
Selon les commissaires, "un groupe important de spectateurs, estimé à environ 200 personnes, dans la tribune de la ligne droite des stands, a escaladé une petite barrière pour se retrouver juste derrière la barrière de protection contre les débris. Ils sont ensuite passés sous le grillage et ont escaladé le mur de la piste avant de rentrer sur la ligne droite. Tout cela s’est produit alors que les voitures étaient encore en piste et effectuaient leur tour d’honneur après le drapeau à damier."
Une fête populaire qui reste donc à maitriser mais cela n’empêche pas Austin de croire en l’avenir. L’événement sur le Circuit des Amériques (le COTA) a eu lieu pour la première fois en 2012 et a explosé d’année en année, surtout depuis que Liberty Media a pris le relais.
Bobby Epstein, l’un des cerveaux et financiers du projet de F1 d’Austin, a révélé que le circuit avait été contraint de dépenser plus de 10 millions de dollars pour refaire la surface de la piste pour l’édition 2024.
"La mauvaise critique de Max (Verstappen) l’an dernier a peut-être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, mais il était temps de le faire. La facture s’élevait à huit chiffres. Disons simplement que c’était un gros chèque."
Et alors qu’Austin doit rivaliser désormais avec le faste et le glamour de Miami et de Las Vegas, l’hôte actuel du Grand Prix des États-Unis peut-il continuer à envisager son avenir en F1 avec confiance ?
"Nous sommes plutôt satisfaits de notre situation. Le contrat actuel avec Liberty Media court jusqu’à l’édition 2026. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour maintenir Austin au calendrier de la Formule 1."
"En ce qui concerne les nouveaux circuits urbains aux États-Unis, il faut comparer notre palmarès par rapport à leur avenir incertain. Nous avons fait nos preuves."