Ce week-end en Arabie saoudite, la question à se poser chez McLaren n’est pas : peut-on faire mieux ? Mais plutôt : peut-on faire pire qu’à Bahreïn ?
Car à Sakhir en effet, même si Lando Norris a sauvé les apparences en qualifications (11e place), McLaren a affiché un rythme décevant en performance pure ; tandis qu’en course, l’équipe orange a bu la tasse avec d’innombrables problèmes de fiabilité pour Lando Norris (six arrêts aux stands) et pour Oscar Piastri (abandon avant le 15e tour).
Lando Norris préfère lui voir le verre à moitié plein, et estime, on ne sait trop comment, que McLaren avait un bon rythme de course à Bahreïn…
« C’est agréable de revenir sur le circuit de Djeddah. La vitesse du tracé est formidable et j’aime les circuits urbains, alors j’ai hâte d’y être. J’ai obtenu un bon résultat ici l’année dernière, et Bahreïn a montré que nous avions un bon rythme de course, donc une place dans les points est tout à fait envisageable. »
« L’équipe travaille sans relâche pour apprendre tout ce qu’elle peut de Bahreïn et pour apporter des changements afin d’avoir un meilleur week-end en piste. Nous savons qu’il y a beaucoup de travail à faire pour atteindre nos objectifs, mais j’ai confiance en l’équipe et je sais qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour que nous soyons meilleurs. »
Oscar Piastri a lui vécu un premier week-end en F1 à oublier : élimination en Q1, abandon précoce... L’Arabie saoudite sera-t-elle alors son ’vrai’ premier Grand Prix dans la discipline ?
« J’ai déjà couru en Arabie saoudite en F2, donc j’ai une certaine expérience de la nature rapide du circuit ; et je suis excité à l’idée de me retrouver dans une voiture de F1. Il y a des éléments intéressants comme les courbes et les virages rapides, et ce sera la première fois que je roulerai sur un circuit urbain avec une F1. »
« Même si le résultat de la semaine dernière est évidemment décevant pour ma première course en F1, j’ai beaucoup appris et il est important que nous gardions tous la tête haute. Je sais que l’équipe travaille d’arrache-pied pour redresser la barre depuis Bahreïn et construire la meilleure voiture possible pour Lando et moi-même. Nous continuerons à aller de l’avant en tant qu’équipe et j’ai pleinement confiance dans le fait que nous arriverons là où nous voulons être. »
Andrea Stella, le nouveau directeur d’écurie, fait le point sur les caractéristiques techniques du tracé saoudien, et surtout sur le moral au sein de l’équipe de Woking.
« Djeddah est un circuit rapide et sinueux avec des caractéristiques intéressantes qui constituent un bon défi pour les pilotes. Quelques modifications ont été apportées au circuit depuis que nous y avons couru l’année dernière. Nous sommes heureux de constater que des adaptations ont été apportées pour répondre à certaines des préoccupations exprimées en matière de sécurité, avec une meilleure visibilité pour les pilotes et des vibreurs plus doux. »
« L’équipe se rend en Arabie Saoudite avec un état d’esprit renouvelé et la détermination de revenir dans les points, ce qui aurait été possible à Bahreïn sans problème de fiabilité. McLaren et HPP [Mercedes AMG High Performance Powertrains] ont procédé à de nombreuses analyses au cours de la semaine écoulée pour s’assurer que les problèmes aient été résolus. »
« Nous savons que nous avons du travail à faire, mais l’équipe à Woking et sur la piste est entièrement concentrée sur les développements et prête à repartir en Arabie Saoudite. »
En parallèle, Andrea Stella renvoie ainsi Mercedes à ses responsabilités sur les problèmes de fiabilité rencontrés à Bahreïn…