La MCL35 aura la lourde tâche de faire aussi bien que la très efficace MCL34, qui avait permis à l’équipe anglaise de finir 4e au classement des constructeurs. Zak Brown, le PDG de McLaren Racing, demeure pourtant assez prudent sur les objectifs immédiats à assigner aux siens.
Lui préfère surtout retenir, plutôt que des éléments conjoncturels, le redressement structurel opéré par sa structure depuis douze mois.
« L’année dernière fut très solide pour nous – la meilleure année depuis 2012, » nous confie l’Américain.
« Mais notre programme de travail est encore peu avancé. La première chose à faire, c’était de régler nos problèmes, de reconnaître que nous en avions, et de faire ces changements. Et je pense que nous avons maintenant une équipe avec un leadership très performant, à commencer par Andreas [Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1] qui a fait un travail incroyable en si peu de temps. »
« Nous avions beaucoup de chemin à rattraper, pour arriver là où nous le voulons. Et nous en sommes encore au début. Nous sommes très heureux de ce que l’équipe, la structure, ont mis en place. »
Zak Brown a eu aussi un mot pour son line-up jeune et rafraîchissant, composé de Lando Norris et Carlos Sainz…
« Les pilotes ont fait un travail incroyable l’an dernier, et ont amené beaucoup d’énergie dans le garage. »
« McLaren donne l’impression d’être une équipe en mouvement, mais il nous reste encore beaucoup de chemin à faire pour combler l’écart [avec les écuries de pointe]. »
En 2020, à quoi faut-il donc s’attendre pour McLaren ? En période de stabilité réglementaire, Zak Brown ne prédit pas de grand bouleversement dans la hiérarchie…
« Les 20 voitures ne seront pas radicalement différentes par rapport à l’an dernier, la plupart des équipes se concentrent sur 2021. Rien ne sera radicalement différent. Nous avons beaucoup de domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer : la fiabilité, le rythme pur, les arrêts aux stands, les départs… Il faut continuer à faire des progrès pas à pas, pour essayer de combler l’écart. »
« Mais vu où nous en étions à la fin 2018, il faut garder les pieds sur terre. Cela prendra un peu plus de temps pour arriver là où nous voulons être, pour se battre avec le top 3. »