Après un regain de forme de Ferrari en Sotchi et au Mugello, Mattia Binotto s’était sans doute quelque peu enflammé en évoquant la possibilité et l’objectif, pour la Scuderia, de se mêler à la 3e place au classement des constructeurs.
Mais après Imola, il est clair que Ferrari devra plutôt défendre sa 6e place face à une écurie AlphaTauri qui aurait pu revenir dès le précédent Grand Prix, sans l’abandon malheureux de Pierre Gasly.
A Istanbul ce week-end, il faudra donc que les hommes de Mattia Binotto marquent plus de points que l’autre Scuderia. C’est le constat que fait aussi maintenant Mattia Binotto lui-même, en avouant avoir peut-être vu un peu trop gros…
« Certes, je pense qu’essayer de progresser dans le championnat serait génial, mais si vous regardez Imola, nous n’avons pas gagné de points et nous avons perdu du terrain face à une équipe. »
« La bataille est très serrée, mais je pense que la voiture s’est améliorée. Nous allons donc essayer, et je pense que notre objectif est certainement d’essayer de rattraper quelqu’un. Mais il ne reste que quatre courses, donc ce sera très difficile. »
Sebastian Vettel aurait pu marquer de bons points à Imola, sans un arrêt aux stands catastrophique de son écurie (13 secondes d’arrêt). En tant que dernier vainqueur du Grand Prix de Turquie (une autre époque…), peut-il confirmer qu’il redresse la pente ?
« Je suis heureux de retourner sur ce circuit qui me rappelle de nombreux souvenirs heureux et d’autres moins. Par exemple, on peut dire que ma carrière en Formule 1 a commencé ici en 2008, lorsque j’ai fait les gros titres en réalisant le meilleur temps lors de ma deuxième apparition aux essais libres du vendredi avec BMW Sauber. Et j’ai également gagné ici en 2011, la dernière fois que nous sommes venus en Turquie. »
« C’est un circuit très intéressant et très agréable. Il y a plusieurs changements d’altitude qui sont beaucoup plus sévères qu’ils n’apparaissent à la télévision, ainsi que des sections très excitantes. Bien sûr, cela inclut le virage 8 avec ses trois points de corde, mais en fait, d’un point de vue technique, cette piste a un peu tout. Et je pense que les pilotes qui ne sont jamais venus ici auparavant l’aimeront aussi dès le départ. »
Charles Leclerc confesse de son côté que ce sera sa " première fois " à Istanbul.
« J’ai regardé quelques vidéos de courses et j’ai parlé à ceux qui y ont déjà couru et tous les commentaires semblent positifs. »
« Je vois que le tracé est très varié, avec des changements de pente et des virages spectaculaires. J’ai particulièrement hâte de vivre le virage 8. Il sera intéressant de voir comment les voitures actuelles s’y comportent, ce qui sera une nouveauté pour tout le monde. »