Romain Grosjean a atteint la Q3 lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie, et s’élancera dixième. C’est cinq places de mieux que Kevin Magnussen, qui n’a pas réussi à optimiser son utilisation de la Haas durant cette qualification. Grosjean se félicite de sa Q3.
"C’est une belle qualif, les sensations étaient compliquées tout le week-end et on pensait qu’amener la vieille voiture serait un avantage. Mais c’était difficile, on manque d’appui, on pensait que ce serait plus facile d’en trouver, on a le même appui qu’à Hockenheim, sauf que ça ne fonctionne pas ici."
"En course ça va être difficile, il va falloir sortir les bras, mais on fait une bonne qualification, on a eu pas mal de limitations avec un équilibre totalement perdu en début de week-end, un tour c’était sous-vireur, un tour survireur, et pour nous c’était difficile de trouver la limite."
Il se demande pourquoi Magnussen n’a pas réussi à faire aussi bien en Q2 qu’en Q1 : "Je ne sais pas ce qui s’est passé avec Kevin, en Q1 il est quatrième, il fait un tour d’enfer et me met 8 dixièmes, tout le week-end il me met une bonne demi-seconde et le package marchait mieux, je sais pas ce qu’il a eu en Q2, où il n’améliore pas son temps alors que moi je progresse."
Le Danois se plaint de la version évoluée de la Haas : "Encore une fois la voiture de Melbourne a été plus rapide aujourd’hui, même si, à un moment, je pensais que ça allait enfin basculer en faveur des évolutions."
"Il n’y a aucun doute qu’il va y avoir un gros travail d’analyses à faire pour savoir ce que nous devrons faire à Spa, après les vacances."
"D’ici là, la course s’annonce difficile pour moi en partant aussi loin mais toutes les voitures sont assez proches en milieu de grille. Avec une bonne stratégie je peux espérer marquer quelques points. On verra si c’est le cas, la voiture peut encore nous réserver des surprises en course !"