Le directeur de Mercedes F1, Toto Wolff, s’est déclaré prêt à une rivalité pour le titre en F1 digne ce celle d’Ayrton Senna et Alain Prost à la suite de la collision entre Lewis Hamilton et Max Verstappen à Silverstone.
Senna et Prost ont formé la rivalité de la F1 considérée par beaucoup comme la plus dure de l’histoire du sport.
Après l’incident d’Hamilton avec Verstappen au Grand Prix de Grande-Bretagne, Wolff a déclaré qu’il était prêt à d’autres batailles très tendues.
"Ouais. Je suis prêt à revivre une telle rivalité comme entre Prost et Senna. Allons-y pour ça, c’est forcément ce qui risque d’arriver maintenant à d’autres moments. Une étape a été franchie. Cela n’arrivera pas tout le temps mais nous aurons d’autres sueurs froides avec eux deux, c’est sûr."
"Ce championnat a toujours été très intense car nous nous battons avec tout ce que nous avons pour conserver nos titres tout en sachant que nous ne sommes pas aussi performants que Red Bull et Honda."
"Par conséquent, nous avons eu de grosses pertes de points. Ici nous avons marqué de gros points, donc cela s’équilibre toujours. Et il reste encore beaucoup de courses."
Malgré une pénalité de 10 secondes infligée par les commissaires pour cet incident, Hamilton a remporté une huitième victoire à domicile, un record. Cela a incité Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, à qualifier Hamilton de pilote "désespéré et dangereux".
Que pense Wolff de ces propos ?
"Tout le monde a une opinion et ce n’est pas grave. Bien sûr, chaque équipe aura un certain biais envers des incidents comme celui-là."
Horner a sauté sur la radio peu de temps après l’accident et a clairement indiqué au directeur de course de la FIA, Michael Masi, ce qu’il pensait de l’incident, estimant que cela nécessitait une lourde pénalité. En réponse, Wolff a déclaré qu’il avait envoyé un e-mail à Masi, soulignant des points de réglementation.
Masi s’est déclaré trop occupé pour gérer cela et a exhorté Wolff à faire part de ses sentiments aux commissaires.
"On m’a dit qu’il y avait une plainte à la radio de la part de Christian, qu’il venait de subir tout le mal du monde, alors je suis monté au créneau et j’ai donné mon avis. Je pense que c’est assez juste. J’ai été voir les commissaires directement plusieurs fois dans ma vie, pas juste pendant cette course."