Romain Grosjean a volontairement abandonné, hors des points, en vue de l’arrivée en France afin de ne pas prendre de pénalité pour changer de boîte de vitesses avant l’heure et ainsi utiliser enfin la nouvelle suspension sur sa Haas F1.
Kevin Magnussen en était équipé et le Français espère que cela pourra faire la différence ce week-end en Autriche.
"Nos voitures seront enfin similaires. Nous avons fait beaucoup d’analyses comparatives et maintenant nous pourrons avancer sur d’autres tests. Il est clair que la voiture n’a pas évolué comme nous le souhaitions. Il nous manque une seconde par rapport au reste du peloton. Il y a les pneus qui nous posent des soucis mais aussi d’autres problèmes, des faiblesses, que nous devons cerner," explique Grosjean à Spielberg.
"Le programme de ce week-end est intense, avec beaucoup d’essais à faire lors des Libres. Pas mal de réglages. Il faut mieux gérer les pneus et pour cela il faut que la voiture soit aussi en mesure de le faire. C’est ce que nous allons tenter de faire."
Grosjean indique que le volume de tests à mener est si conséquent que "nous allons probablement tester des options sur une voiture, et d’autres options sur l’autre. Comme les voitures sont maintenant les mêmes, ce sera plus représentatif. Nous aurons aussi de la chaleur tout le week-end. C’est dommage de devoir faire tout ça pendant un week-end de Grand Prix mais il n’y a plus d’essais privés."
Ces essais privés manquent au Français.
"Il ne faut pas revenir dans les extrêmes mais ce serait bien d’avoir 3 ou 4 séances réparties dans l’année plutôt que deux, tout au début de la saison (Bahreïn et Barcelone cette année). L’an dernier on avait pu rouler en Hongrie par exemple même si tout le monde pensait déjà aux vacances, c’était très utile."