A la faveur du test du nouveau format sprint F1, mais aussi de la popularité renforcée de la F1 plus globalement, le Grand Prix d’Azerbaïdjan affiche complet pour la première fois de son histoire cette année.
L’avenir du circuit n’est pour autant pas officiellement assuré à moyen terme : le contrat de Bakou avec la FOM expire, en effet, fin 2024…
Quid alors d’une prolongation ? Les négociations sont bien en cours et il ne devrait pas y avoir trop de problème, considère Turab Teymurov, responsable de la communication du « Baku City Circuit ». Une annonce pourrait même tomber dans les prochaines heures...
« Je ne peux pas vraiment divulguer les détails des négociations, mais ce n’est pas un secret : nous attendons avec impatience la signature de l’accord. Les choses vont dans le bon sens. »
« Nous aimerions continuer parce que nous comprenons les avantages liés à l’organisation de cette course. Par exemple, PricewaterhouseCoopers a préparé un rapport - et selon ce rapport, les bénéfices indirects et directs pour l’Azerbaïdjan de l’organisation des quatre premières courses [depuis que Bakou est au calendrier], s’élèvent à plus de 500 millions de dollars. »
« Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi des avantages sociaux - un programme de bénévolat, des programmes pour les jeunes, des entreprises ; du point de vue de la responsabilité sociale, c’est très, très rentable. Cela apporte beaucoup de valeur. »
Maintenant que la cause est entendue, quelle durée de contrat idéale recherche Bakou ? 5 ans ? Davantage encore pour plus de sécurité ?
« Peu importe que ce soit trois, six ou dix ans, cette année 2023 est très importante pour la suite. Et si c’est à long terme, nous aimerions être établis de manière plus durable : alors plus c’est long, mieux c’est. »