Lando Norris a exhorté la Formule 1 à mettre en œuvre une « meilleure solution » aux bannières publicitaires qui se sont coincées sous les F1 lors des qualifications du Grand Prix de Monaco.
Norris faisait partie des trois pilotes dont les banderoles publicitaires se sont arrachées et ont fini par être aspirées sous leur voiture.
Charles Leclerc, qui a décroché la pole position, et Logan Sargeant (photo) ont été les autres victimes malheureuses dont les qualifications ont été perturbées à cause de ce problème.
L’incident avec Norris s’est produit à Mirabeau et lui a presque coûté de se sortir de la Q1.
"J’ai dû m’arrêter pour l’enlever. Cela ne devrait tout simplement pas arriver en Formule 1," a affirmé Norris.
"C’est un peu idiot à mon avis, nous avons dit que cela arriverait dès vendredi et ils ont dit qu’ils allaient le réparer mais évidemment cela n’a pas été réglé."
"C’est dommage qu’il faille avoir de la chance, j’ai eu de la chance d’avoir eu assez de temps sinon cela aurait gâché mes qualifications et tout mon week-end."
Norris a qualifié la saga "d’inacceptable" et il prévoit qu’elle deviendra un sujet de discussion controversé après la course à moins qu’elle ne puisse être rectifiée d’ici demain.
"Je ne peux rien faire contre une banderole. Cela ne peut que gâcher votre course pour le moment."
"Ils doivent trouver une meilleure solution que de simples bannières ou autocollants à certains endroits, car bien sûr, nous touchons le mur ou les rails ici. Mais c’est inacceptable que cela puisse gâcher tout votre week-end, juste pour quelques autocollants et des choses comme ça. Ils doivent trouver une meilleure solution."
Charles Leclerc a bien failli aussi passer à côté de sa Q1 à cause de cela.
"En Q1, c’était très délicat, j’ai pris cet autocollant, cet autocollant de sponsor sur un des tours. C’était assez important, ce qui nous a pas mal ralenti. Nous nous sommes arrêtés, nous avons enlevé la bannière du sponsor de l’aile avant, nous y sommes retournés."
"C’était déjà assez délicat comme ça car lors des qualifications à Monaco, vous voulez juste sortir et faire des tours normaux, donc je priais juste pour qu’il n’y ait pas de drapeau jaune ou de drapeau rouge après cela. Heureusement pour moi, c’est passé. J’espère qu’une solution sera en place demain."
Andrea Stella, le directeur de McLaren F1, était tout aussi énervé.
"Ce qui s’est passé en Q1 est quelque chose qui ne devrait pas arriver et n’est pas à la hauteur des standards des circuits de course. Nous avons pris cette bannière sous la voiture et la voiture a perdu autant d’appuis que l’équivalent de trois secondes par tour."
"Il ne devrait pas arriver que la voiture soit compromise par ce genre de problèmes qui existent depuis les premiers essais libres. Ce n’est pas si soudainement, lors des qualifications, que les banderoles se détachent. C’était là à chaque session, et nous devons y remédier."
"Cela a affecté Lando d’une manière assez catastrophique du point de vue des performances. Et je comprends aussi que cela aurait pu potentiellement impacter Leclerc. Et quelques autres pilotes aussi."
"Alors, qu’est-ce qui va exactement déterminer le résultat de la course ? La chance de savoir si vous prendrez des banderoles ou non ? Ou nous voulons que cela soit le résultat de la qualité des pilotes, de la voiture et des équipes ? Il faut faire quelque chose."
Le sujet a été discuté entre la FIA, la F1 et Sport Signage, le partenaire des marques et de publicité de la F1.
Aucune des banderoles endommagées ne sera remplacée ce dimanche et la décision a déjà été prise de supprimer complètement les marques dans certaines petites zones sensibles pour demain.
La situation sera ensuite surveillée à travers les trois courses en support. Selon que de nouveaux problèmes surviennent lors des courses de F3, F2 et Porsche Supercup, une option est que tous les marquages dans les points chauds, comme à la sortie de la section Piscine, soient supprimés avant le Grand Prix.