A Barcelone, beaucoup de pilotes et de patrons ont réagi à la possible disparition du Grand Prix d’Espagne du calendrier de la Formule 1, à partir de 2020.
Plus grand monde ne semble croire à une solution pour Barcelone afin de conserver sa place, d’autant plus que le Grand Prix des Pays-Bas devrait être confirmé la semaine prochaine, en prenant la date normalement réservée à l’Espagne, début mai.
Le circuit de Barcelone mort et enterré ? Pas selon le président du circuit, Vincenc Aguilera, qui y croit toujours.
"C’est un jeu de poker et j’estime avoir de grandes chances de gagner. Je les estime à 80 ou 90%. Tous les jours qui passent nous laissent moins de temps mais nous jouons toujours pour gagner cette partie."
"Pour faire une analogie avec le football, si nous marquons à la 95e minutes, dans les arrêts de jeu, ça suffira à mon bonheur. Car seul le résultat final compte."
Aguilera ne dément donc pas que la situation est très délicate pour son circuit et il regrette d’avoir vu des fuites à ce sujet, et des fuites sur l’accord qu’aurait signé Liberty avec Zandvoort.
"Il y a eu des fuites et ce n’est pas juste. Nous verrons maintenant si cela nous fera vraiment mal ou non."
"L’important est de continuer à travailler et trouver un bon accord pour notre pays," ajoute-t-il, tendant ainsi une perche aux gouvernements catalan et espagnol.
"Si nous perdons notre Grand Prix, ce sera très long et difficile pour le récupérer. Nous aurions alors à payer plus cher et cela prendrait plusieurs années avant de revenir sur le calendrier."