George Russell, Lando Norris et Alexander Albon, tous issus du championnat F2 2018, ont particulièrement bien performé lors de leur première année en F1. Nicholas Latifi, récent 2e du championnat F2, et qui accédera à la discipline reine en 2020 chez Williams, est porté à l’optimisme par ces résultats : la F2 semble une très bonne école pour la F1…
« Même en remontant plus loin encore, en parlant de Charles Leclerc et de Pierre Gasly, la F2 a montré qu’elle était un terrain d’apprentissage formidable pour les pilotes » se félicite ainsi le Canadien.
« Les pilotes qui ont pu accéder à la F1 ont montré qu’ils pouvaient faire, tout de suite, le boulot. Donc bien sûr, cela m’apporte de la confiance, j’espère les imiter. »
« Oui, en particulier, Lando et Alex n’avaient pas gagné la F2, mais ont toujours extrêmement bien performé. Donc je suis dans une position où j’ai, malheureusement, perdu le championnat, mais cela ne signifie pas que je ne serai pas capable de faire le boulot. »
« Une grande partie de la grille désormais est composée de jeunes gens, contre qui j’ai couru. De ce point de vue, il y a un côté familier. Ce ne sera pas un grand saut dans l’inconnu… »
Mais en F1, il n’y a pas que des jeunes loups familiers… De vieux briscards comme Lewis Hamilton ou, dans le peloton, Kimi Räikkönen ou Sergio Pérez, donneront du fil à retordre à l’inexpérimenté Nicholas Latifi. Mais là encore le pilote Williams se rassure…
« J’ai couru avec certains gars plus établis en F1, qui sont là depuis un moment, en EL1 [avec Williams en 2019], donc partager la piste avec eux ne sera pas totalement nouveau. Mais oui, ce sera quelque chose de sympathique de courir pour de bon avec eux pour la première fois. »
Ce sera encore plus périlleux dans l’équipe Williams, qui a terminé bonne dernière au classement des constructeurs avec une monoplace hors de rythme.
« Ce sera un défi. Nous ne savons pas encore exactement où je me situerai par rapport à George en début d’année. C’est impossible de le savoir dans l’équipe. Mais je ferai tout pour avoir la meilleure performance possible. »
Dans sa comparaison rassurante, notons que Nicholas Latifi oublie de mentionner le fait que George Russell, Charles Leclerc ou Lando Norris avaient été extrêmement performants dès leur première année de F2, ce qui ne fut pas le cas du Canadien qui a dû apprendre à maîtriser la discipline durant trois bonnes saisons…