Peter Bayer, qui a été secrétaire général de la FIA pendant cinq ans avant de rejoindre AlphaTauri en tant que PDG plus tôt cette saison, est convaincu que l’instance dirigeante a fait un travail diligent en étudiant la candidature d’Andretti.
Alors que les équipes de F1 se montrent majoritairement assez hostiles à l’arrivée d’une 11e équipe pour des raisons purement liées à la protection de leurs intérêts, Bayer se montre lui plutôt ouvert.
"Je pense que nous devons nous rappeler qu’avec la FIA, lorsqu’elle a lancé le processus, il fallait s’attendre à ce qu’une équipe soit effectivement choisie. Parce que, pour autant que je me souvienne, le régulateur fait purement une analyse de la technique et des finances et je pense qu’ils ont fait un travail très approfondi là-dessus. Bien entendu je ne connais pas le dossier d’Andretti."
"Vous pouvez comparer cela à l’appel d’offres pour les pneus : vous avez des entreprises qui postulent pour fournir des pneus et ensuite la FIA vérifiera si elles peuvent fournir les pneus demandés."
Quelle est la position de Bayer sur cette procédure d’intégration d’une 11e équipe ?
"Je pense que c’est un grand pas en avant, maintenant, c’est à la Formule 1 de voir comment intégrer cette équipe dans la grille sur une base commerciale. C’est tout l’enjeu pour le sport et les intérêts des équipes existantes."
Il a toutefois admis que l’impact potentiel de l’ajout d’une 11e équipe sur la situation financière des concurrents existants doit être pris en considération.
"Je me souviens qu’avant l’introduction du plafond de coûts, nous avions trois propriétaires d’équipes qui nous avaient appelés lorsque j’étais à la FIA et nous avions alors discuté du fait qu’ils ne pouvaient plus soutenir ce type d’investissement. Nous avons eu Force India sous administration en 2018. Je pense donc qu’il faut vraiment garder cela à l’esprit et je suivrais probablement l’avis de mes collègues."