Ayao Komatsu a été impressionné par l’adaptation d’Oliver Bearman lors de son premier week-end complet chez Haas F1. Le Britannique a découvert un contexte différent des EL1 qu’il avait l’habitude de faire. Mais son patron a vu un pilote capable de ne pas faire d’erreurs, ou de rebondir après en avoir fait.
"La plupart du temps, il s’agissait de réaffirmer le genre de choses auxquelles nous nous attendions, mais il y a eu beaucoup de confirmations" explique Komatsu à The Race. "Maintenant que qu’il faisait tout le week-end, l’état d’esprit était totalement différent."
"L’objectif de chaque séance est totalement différent. Comment allait-il gérer cela ? Il a fait les choses presque parfaitement, à l’exception des EL3, mais il a ensuite montré comment il pouvait rebondir rapidement après cette erreur."
"Il y a donc beaucoup de nouvelles informations, mais pour être honnête, d’après ce que j’ai vu auparavant, c’est ce que j’attendais de lui. Mais quand je dis que c’est ce que j’attendais de lui, je ne lui enlève rien, parce que nos attentes sont très élevées."
Le fait que Bearman parvienne à devancer Nico Hülkenberg a été le paramètre le plus impressionnant pour Komatsu : "Nico n’a pas été plus rapide qu’Ollie lors de son passage en pneus tendres, c’est dire à quel point il était rapide."
"Et lors de son run avec les pneus neufs, avant qu’il ne commette une erreur, il avait une demi-seconde d’avance. Une demi-seconde ! C’est probablement le circuit le plus faible de Nico. Mais être capable de faire ça, de se lancer dans le week-end avec un minimum de préparation, c’est incroyable."
En EL3, Bearman a eu un accident sans grave conséquence, et Komatsu a pu voir la manière dont le jeune pilote était capable de rebondir : "C’était la première fois que je voyais comment il allait réagir à ce revers, ce qu’il a fait à la perfection. Même entre Q1 et Q2, il était très calme. Il s’en est sorti, puis il s’est concentré."
"La Q2 était impressionnante. Et vers la fin de la course, avec un accident et le passage au drapeau jaune, il était très attentif. Dès que le drapeau est passé au vert, il a foncé. Nico ne l’a pas fait. Cela montre qu’il est très calme et qu’il a une grande capacité à absorber les informations et à les assimiler."
"C’est énorme. C’est ce que nous avons vu dans des circonstances normales. Mais lorsqu’il a un revers, lorsqu’il se trouve dans une situation difficile, comme en qualifications, comme vers la fin de la course, cela montre qu’il peut le faire dans un environnement sous haute pression. C’est formidable."