L’avenir d’Ollie Bearman semble tout tracé : après sa pige exceptionnellement réussie chez Ferrari, en Arabie saoudite (7e place en Grand Prix), le Britannique devrait être titularisé, l’an prochain, chez Haas F1.
Une équipe pour laquelle il roulera aussi à de nombreuses reprises cette année en essais libres. Notamment ce vendredi, en EL1, à Barcelone (sa deuxième apparition de l’année après Imola).
Mais les rumeurs qui circulent autour de l’avenir de Bearman ne sont pas toutes agréables.
« Ce n’est pas très sain » a même lancé Bearman au sujet de cette prolifération de bruits de couloirs. Tout cela est déconcertant, déstabilisant pour le jeune pilote…
« Il ne s’agit que de rumeurs, de spéculations et d’autres choses. Je n’en retire vraiment aucun soutien supplémentaire. »
« Mais j’essaie de rester concentré sur ce que je peux faire, sur le pilotage de la voiture. Et au final, j’essaie de rester à l’écart de ces spéculations, parce que c’est malsain. »
Une titularisation sera-t-elle tout de même bientôt annoncée chez Haas F1 pour l’an prochain ? Bearman a-t-il une ’deadline’ personnelle ?
« Personnellement, non. »
« Mon objectif est, bien sûr, en tant que pilote, de continuer à faire de bonnes performances. »
« Mes essais libres à Imola se sont très bien déroulés et j’en suis heureux. Je veux donc continuer comme cela. »
« En termes de calendrier, je n’ai rien de défini. »
Certains prétendent qu’un contrat serait déjà signé avec Haas F1 pour l’an prochain...
« Je ne sais pas si la supposition est fausse ou juste. Je veux dire, bien sûr, que c’est mon objectif. C’est ce que je vise. Je ne peux pas le cacher. »
« Personnellement, j’ai identifié quelques points que je souhaite améliorer lorsque je piloterai en F1, mais cela vient vraiment avec l’expérience et le fait de faire plus de tours. »
« Et je pense que le simple fait de travailler pour atteindre cet objectif suffira, je l’espère, à m’amener là où je veux être. »
Bearman doit encore progresser en qualifications
Ollie Bearman, et c’est tout à son honneur, a donc évoqué plusieurs points faibles personnels, sur lesquels il aimerait encore travailler. Quels sont-ils exactement ?
« J’ai tendance à être dans le bon rythme assez rapidement, c’est l’une de mes forces. En Arabie saoudite, c’était le cas et même à Imola, je semblais être dans le rythme assez rapidement. »
« Mais lorsque nous faisons une simulation de qualifications en pneus tendres, je ne franchis pas le pas aussi facilement, parce que c’est un grand pas à faire, vous savez, la piste évolue beaucoup, l’adhérence des pneus est soudainement beaucoup plus élevée et les charges de carburant sont plus faibles. Et j’ai tendance à ne pas encore en tirer le meilleur parti. »
« Mais je n’ai pas besoin de trop y penser ou de m’en inquiéter. C’est juste quelque chose qui vient avec l’expérience. Je ne m’inquiète pas à ce sujet. C’est juste que j’ai identifié cela comme quelque chose sur lequel je peux travailler et m’améliorer. »
Ollie Bearman est tout de même conscient que son statut, sa réputation, ont changé après sa pige réussie dans la Ferrari de Carlos Sainz, en Arabie saoudite.
« Ça a été exponentiel, oui. C’était un grand pas en avant pour que les gens me connaissent mieux. Je me souviens que lorsque je suis arrivé en Australie, beaucoup de gens m’ont soudainement reconnu, ce qui est un sentiment formidable, honnêtement. »
« Pour l’instant, je ne suis pas en F1, mais en termes de popularité, de fans et autres, j’y suis presque. »