Il y aura du changement chez Haas F1 ce week-end : comme un ‘teasing’ de l’an prochain, c’est Oliver Bearman qui sera dans la deuxième voiture de l’équipe, en remplacement de Kevin Magnussen, qui est suspendu pour une course après avoir atteint la limite des 12 points sur son permis.
Le Britannique disputera donc son deuxième Grand Prix de F1, après sa 7e place très remarquée en Arabie saoudite, en début d’année, en remplacement de Carlos Sainz. Il avait eu d’autant plus de mérite qu’il n’était monté dans la voiture rouge qu’à partir des EL3. Mais après avoir goûté à la Ferrari, Bearman roulera donc dans une Haas F1 peut-être plus rétive.
Mais ’Ollie’ connait aussi bien cette Haas F1, pour y avoir enchaîné les essais libres cette année. Il s’avance donc à Bakou avec un mélange d’excitation et de confiance – d’autant plus qu’il avait remporté les deux courses ici en F2 l’an passé.
« J’ai déjà participé à des EL1 avec l’équipe, mais pouvoir construire sur cette base et participer à un week-end complet est une perspective vraiment excitante. »
« L’année dernière, en F2, j’ai eu beaucoup de succès à Bakou et c’est vraiment l’un de mes circuits préférés, alors je suis vraiment impatient de commencer. J’ai passé du temps dans le simulateur, c’est vraiment un circuit difficile, mais comme ce n’est pas un circuit permanent, les murs sont très proches et c’est serré à certains endroits, en particulier dans la fameuse section du château. C’est un autre point sur lequel il faut se concentrer : s’assurer de monter progressivement en vitesse, de la manière la plus mesurée possible. Je suis heureux d’avoir beaucoup de tours dans la voiture car ce sera mon premier week-end complet, ce que je n’ai pas eu le plaisir de faire auparavant. »
Nico Hülkenberg sera moins scruté bien sûr, mais c’est sur lui que reposeront les plus grands espoirs de points ce week-end. L’Allemand attend de voir ce que la nouvelle date de Bakou au calendrier change effectivement sur la piste.
« Bakou est la quintessence du circuit urbain, c’est une piste très rapide avec des vitesses de pointe énormes. Il y a quelques très longues lignes droites, et la section étroite dans la vieille ville - dans l’ensemble, c’est un tour très difficile et intense sur un circuit excitant et palpitant. C’est la première fois que nous nous y rendons en automne, alors qu’habituellement c’est au printemps, alors voyons si cela change quelque chose. »
Mark Slade change de pilote mais pas de poste
En coulisses, Mark Slade est lui habituellement l’ingénieur de course de Kevin Magnussen. Il travaillera donc avec Oliver Bearman pour ce Grand Prix, là encore comme un entraînement grandeur nature pour l’an prochain (s’il demeure à son poste).
« Le circuit de Bakou représente un défi très excitant mais aussi redoutable, et les vents forts qui viennent de la mer ajoutent au plaisir ! C’est un circuit urbain étroit et les voitures adoptent un faible appui aérodynamique pour permettre le long enchaînement rapide entre le Virage 16 et le Virage 1. »
« C’est vraiment dommage que Kevin ne soit pas au volant, mais ce sera une excellente occasion de travailler avec Ollie sur une épreuve complète pour la première fois. Il a montré son rythme et son talent en remportant les deux courses de Formule 2 sur ce circuit l’année dernière, notre tâche est donc d’utiliser notre expérience et nos connaissances pour l’aider à appliquer cette capacité et à tirer le meilleur parti de lui-même et de la voiture. Ce week-end de course devrait être passionnant. »