Ollie Bearman est revenu sur son week-end de Djeddah, durant lequel il a fait ses débuts en F1. Le pilote de F2 a été appelé pour remplacer Carlos Sainz chez Ferrari et a terminé septième après s’être qualifié 11e, au cours d’un week-end où il a vécu de grandes émotions.
"C’était fou" a déclaré Bearman. "Partager la piste avec des gens comme Fernando Alonso et Lewis Hamilton et recevoir un beau message de Seb avant la course. J’ai grandi en regardant ces gars-là en 2010, 2011 et 2012, alors recevoir cette reconnaissance a été un vrai moment d’émotion."
"J’ai répondu à Seb que j’étais un grand fan, j’ai un peu fait le fanboy là ! J’étais un grand supporter de Seb quand il était chez Ferrari et quand il était chez Aston. Après la course, il m’a dit que j’avais fait du bon travail et que je devais être fier."
Bearman explique que ça n’a pas été trop difficile pour lui de passer à la F1 en cours de week-end, après avoir signé la pole en F2 : "J’ai toujours été assez bon dans ce domaine. Dans mes jeunes années, j’ai fait tellement de karting que j’ai dû rattraper beaucoup de travail à l’école."
"Je pense que c’est une chose pour laquelle je suis devenu assez bon et qui se traduit bien dans le monde de la course, en particulier lors d’un week-end comme celui-ci, où j’ai dû assimiler tant d’informations à un rythme rapide sans avoir le temps de les assimiler complètement."
"Je savais que je pouvais le faire"
Interrogé sur son approche, il révèle être très perfectionniste dans sa manière d’aborder les choses, au moins sur le plan professionnel : "Je suis perfectionniste dans beaucoup de domaines, mais je ne suis pas très ordonné."
"Ma chambre d’hôtel en ce moment n’est pas très perfectionniste ! Mais en ce qui concerne mon sport et ma passion, j’ai l’impression d’être perfectionniste. Je tiens cela de mon père, il exige davantage de lui-même, et c’est ce que je fais."
L’an dernier à Abu Dhabi, Bearman avait été interrogé sur le fait qu’il se pense ou non prêt pour la Formule 1. Le Britannique avait répondu par l’affirmative, et ses propos lui ont été rappelés : "Je me souviens avoir dit que je serais prêt. À l’époque, je n’avais fait que trois jours de F1."
"Je n’étais pas tout à fait sûr d’être prêt, mais je savais au fond de moi que je pouvais le faire. Et je suis heureux d’avoir prouvé que j’avais raison. J’espère pouvoir continuer à le faire. Mon objectif à long terme est une place en F1, mais je dois me concentrer sur le court terme, à savoir la F2. Il faut que je ramène des résultats."
Après ce premier plongeon dans le grand bain, il espère pouvoir se battre pour un baquet en 2025 : "Je pense que oui, je dois juste faire de mon mieux et ne pas donner de raison à quelqu’un de ne pas me prendre."
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