Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, comprend et valide le choix du départ de Mattia Binotto à la tête de Ferrari fin 2022.
Malgré une F1-75 bien née, la Scuderia perdait rapidement tout espoir de remporter son premier titre depuis 2008 l’année dernière, la faute à des problèmes de fiabilité et d’opérationnel notamment.
Pointé du doigt durant de nombreux mois, Binotto finissait par démissionner de son poste. Il a depuis été remplacé par Frédéric Vasseur, qui était jusque-là le directeur d’Alfa Romeo F1.
"C’était une décision basée sur les performances. Je pense que c’était la bonne," a déclaré le président de la FIA.
En revanche, si certains observateurs pensent que Ferrari ne gagne plus de titre en raison d’une culture devenue trop italienne en interne, alors que l’équipe disposait d’une infrastructure diversifiée avec des personnes comme Jean Todt, Ross Brawn ou encore Rory Byrne à des postes clés il y a une vingtaine d’année, ce n’est pas l’avis de Ben Sulayem.
"A l’époque où Ferrari gagnait, ils avaient beaucoup de diversité. Mais ce n’est pas une question d’avoir des Italiens, des Français ou des Allemands. Il s’agit de trouver la bonne personne."
"Même si toutes les équipes avaient le même moteur et le même directeur d’équipe, seule une gagnerait à la fin. Alors ont-ils les bons ingrédients ? Personne ne le sait à part Ferrari."
"Mais gagner un championnat du monde n’est pas quelque chose d’étranger à Ferrari non plus. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne gagnent à nouveau."