La FIA n’est en rien responsable des difficultés d’Andretti à se faire accepter en F1 en tant que 11e équipe, et elle tient à le faire savoir. Son président, Mohammed Ben Sulayem, a posté ce dimanche un message sur les réseaux sociaux dénonçant la frilosité des équipes et de la Formule 1 à l’encontre des nouveaux candidats.
Peu après l’annonce de l’association entre Andretti et Cadillac, la FOM avait déclaré qu’elle devait étudier cette candidature, assurant vouloir maintenir la "crédibilité" de la F1 à son meilleur niveau.
Ces derniers jours, l’agence Reuters a fait part des propos d’une personne haut placée dans une équipe de F1 et restée anonyme, qui a déclaré que l’ajout de Cadillac et General Motors au projet n’empêchait pas qu’il soit "hautement improbable" de le voir accepté par les autres teams. Ce qui a froissé le président de la FIA.
"Il est surprenant qu’il y ait eu des réactions négatives aux nouvelles concernant Cadillac et Andretti" a écrit Ben Sulayem. "Ces dernières années, la FIA a accepté l’inscription de petites organisations performantes."
"Nous devrions encourager les arrivées potentielles en F1 de constructeurs mondiaux comme GM, et de compétiteurs acharnés comme Andretti et d’autres. L’intérêt des équipes des marchés développés ajoute de la diversité et élargit l’attrait de la F1."
Comme on pouvait s’en douter, la candidature jointe d’Andretti et Cadillac, quelques jours après que la fédération a officiellement lancé une étude pour une 11e équipe, va renforcer les tensions entre la FIA et Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la Formule 1.