La FIA a officiellement accepté la candidature d’Andretti Global et de Cadillac pour constituer une nouvelle équipe de F1. La validation doit désormais passer par Liberty Media et par les dix équipes actuelles, ce qui agace le président de la fédération. Mohammed Ben Sulayem ne comprend pas pourquoi les teams ont autant de puissance politique.
"Posons-nous une question : pourquoi Michael Andretti et GM ont-ils besoin du soutien des équipes ? Je ne comprends pas. Les équipes ont-elles leur mot à dire dans l’admission d’une 11e équipe ?" s’interroge Ben Sulayem.
"Dans le sport, elles sont un élément, et tout le monde a le droit d’exprimer son sentiment à cet égard, mais comment pouvez-vous refuser des constructeurs ? Je ne comprends pas. Pourquoi ?"
"La FIA a le droit du point de vue sportif, la FOM a le droit du point de vue financier, mais la FOM va-t-elle refuser ? Nous parlons du plus grand constructeur des États-Unis qui travaille avec l’une des plus grandes entreprises, Liberty Media. C’est bon pour les affaires."
Ben Sulayem précise que la FOM peut refuser les droits commerciaux à Andretti Global et Cadillac, mais pas le droit de rouler en Formule 1. Néanmoins, l’un ne va pas sans l’autre pour que l’équipe soit rentable, et Ben Sulayem espère une décision raisonnable de la F1 et des équipes.
"Ce que j’ai entendu du côté juridique, c’est que la FOM peut refuser l’élément financier. Mais la licence pour courir en F1 appartient à la FIA, donc Andretti courrait, mais sans recevoir d’argent, et je ne pense pas que cela se produise."
"En ce qui me concerne, je suis optimiste quant au fait que la FOM ne dira pas non, mais tout peut arriver. J’espère simplement qu’ils ne diront pas non parce que c’est très bon pour les affaires, très bon pour soutenir le sport automobile."