La FIA a donc publié son rapport sur Abu Dhabi hier, ce qui a déjà été salué par plusieurs acteurs du paddock, dont Lewis Hamilton, qui s’est félicité ce matin de voir que la Fédération avait qualifié "d’erreur humaine" l’action de Michael Masi (à lire ici).
Mais que va devenir l’ancien directeur de course, clairement pointé du doigt dans ce rapport ? La FIA est toujours en discussions avec lui selon son président Mohammed Ben Sulayem.
"Nous sommes reconnaissants pour les trois années qu’il a investies avec nous et il y a consacré son temps. Mais maintenant, nous négocions avec lui bien sûr pour rester au sein de la FIA. C’est une personne importante pour nous. Notre personnel négocie une autre place pour lui au sein de la FIA. Maintenant, nous voulons passer à autre chose, que nous en avons terminé avec la course à Abu Dhabi et son analyse. Place à une nouvelle course à Bahreïn, c’est le début de la saison 2022."
Pour Ben Sulayem, avoir repensé la direction de course était nécessaire quoi qu’il allait arriver pour Masi.
"Un directeur de course ne peut pas être un réalisateur comme dans un film. C’est la raison pour laquelle nous avons ramené certains de nos employés comme Herbie Blash, par exemple, pour soutenir le directeur de course. En plus de cela, nous devons également faire des rotations. Avec 23 courses, la fatigue humaine est là, les voyages, la pression du poste."
"L’idée de la salle de contrôle de course virtuelle m’est venue en janvier lorsque j’ai rendu visite à certaines équipes de Formule 1 et que je me suis rendu à l’un des lancements. J’ai dit : ’Qu’est-ce que c’est, ça ressemble à un théâtre !’ Et ils ont dit que c’était en fait un contrôle de course, mais virtuel. Je me suis demandé pourquoi n’en avions pas. Nous avons investi dedans et ça marche depuis ce vendredi."
"Il y aura donc un autre contrôle de course depuis Genève. Ils auront également accès au service juridique et ils soutiendront la direction de course. Le contrôle de course virtuel ne dirigera pas la course. La direction de course se déroulera bien depuis le pays lui-même."