Il n’est pas exclu que Michael Masi revienne un jour comme directeur de course en F1, selon les propos de Mohammed Ben Sulayem.
Le nouveau président de la FIA indique que Masi est toujours employé et prend l’Australien en protection. Selon Ben Sulayem, la structure de l’organisation au sein de la Formule 1 n’est toujours pas la bonne et envisage plus de directeurs de course à l’avenir.
"Masi a dû faire face à une surcharge de travail. En plus d’être directeur de course, il était également responsable de l’ensemble de la branche sécurité au sein de la FIA. Je ne me suis pas débarrassé de Michael. Ce n’est pas comme si nous avions dit que c’était la fin de Masi avec la FIA. Je ne fais pas ce genre de chose."
Il convient que "Masi a fait une erreur humaine à Abu Dhabi et le Conseil mondial a décidé de le mettre de côté."
Ben Sulayem s’est entretenu avec Masi la semaine dernière.
"Je n’ai aucun problème personnel avec lui. Je ne déteste personne. Michael est là et nous pourrions l’utiliser. Il est peut-être bien placé. Nous sommes ouverts à tout. J’aimerais avoir au moins trois directeurs de course en Formule 1 dès le début d2023. La FIA va travailler dur pour améliorer l’organisation de la Formule 1. Il y a encore beaucoup de changements à faire et donc il faut plus de monde. Une campagne de recrutement va commencer."
Le point sur l’affaire des bijoux en F1
Le président de la FIA reste très ferme quant à l’application du règlement édicté par son instance, même si cette règle concernant le port des bijoux en sport automobile a été rédigée bien avant son mandat.
Certains voient dans cette affaire une manière pour la FIA de réaffirmer son autorité après la controverse d’Abu Dhabi. Ben Sulayem ne le voit pas ainsi même s’il admet procéder à "une remise en ordre".
"J’adore les bijoux, vraiment. Mais dans une voiture de course, il n’y a pas le choix. Les gens disent que les règles n’ont pas été mis en œuvre auparavant. Ne me demandez pas pourquoi. Les gens peuvent demander à l’ancien régime (sic) pourquoi c’était le cas."
Si Lewis Hamilton persiste à porter ses bijoux interdits, il pourrait écoper d’une amende, avant d’en avoir une plus grosse puis, éventuellement une déduction de points.
"C’est à lui de décider," conclut Ben Sulayem. "Il y a des sanctions qui s’appliquent. C’est comme si quelqu’un accélère sur la route - vous ne pouvez pas l’empêcher de le faire mais s’il se fait prendre il reçoit une amende, même si c’était involontaire."