Les deux dernières courses de Ferrari ont été catastrophiques, certainement les pires depuis plusieurs décennies. Après une qualification en septième ligne en Belgique et une 13e et une 14e positions à l’arrivée, le GP d’Italie s’est conclu par une 13e et une 17e places en qualifications, et un double abandon en course.
"Je continue à penser ’ça ne peut pas être pire’, mais apparemment, c’est possible. Le facteur plaisir n’est pas à son apogée actuellement. Mardi, je serai dans le simulateur pour la première fois, au moins, ça devrait tenir" plaisante Vettel en référence à la panne de sa Ferrari à Monza.
"Naturellement,je suis moins impliqué que je ne l’étais avant. J’essaie de faire mon travail jusqu’à la fin de l’année, ce qui n’est évidemment pas simple quand les choses ne se passent pas bien."
"Je ne dirais pas que c’est frustrant, c’est juste nul. Je n’ai pas d’autre choix que d’essayer d’avancer. Cette année restera difficile et l’année prochaine ne m’affectera pas. L’équipe a choisi une autre direction que moi."
Ferrari avoue qu’il ne faut pas espérer de victoire avant 2022, et certains observateurs voient même davantage de temps avant que la Scuderia ne triomphe à nouveau, parfois jusqu’à une décennie.
"Je ne dirais pas ça" tempère Gerhard Berger auprès d’AvD Motorsport Magazin. "Mais je pense que Ferrari a pris ses désirs pour des réalités en voulant être champions en tant qu’Italiens. Le succès aurait été pour l’Italie quoi qu’il puisse arriver puisque Ferrari est Italienne. Mais dans une équipe, vous devez avoir les meilleurs du monde."
"A mon époque, on a connu des périodes difficiles. Elles n’étaient peut-être pas aussi extrêmes qu’elles le sont maintenant, mais elles étaient tout aussi difficiles. Mais on ne peut que progresser à force de travailler au fil des années. Ferrari a fait cela, mais ils ont eu un accident. Avec le départ de Vettel, c’est une période difficile. On peut le voir avec Sebastian."
Enfin, Berger prédit le temps qu’il faudra à l’équipe pour revenir au sommet : "Peut-être pas dix ans, mais trois, c’est sûr."