Avant la saison 2019, Charles Leclerc ne voulait pas se fixer trop d’objectifs, sachant qu’il allait évoluer aux côtés d’un quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, dont c’était la cinquième saison chez Ferrari. Et pour ses débuts au sein de la Scuderia, le mot d’ordre pour le Monégasque était ’apprendre’.
Mais cette envie de franchir les étapes les unes après les autres a été rapidement oubliée, dès lors qu’il a signé la pole position à Bahreïn et qu’il est passé à une dizaine de tours de signer son premier succès, un problème moteur ayant offert le doublé à Mercedes. Mais la machine était lancée, et Leclerc finira d’ailleurs la saison comme étant le pilote avec le plus de pole positions.
Quelques erreurs grotesques ont suivi, comme en qualification à Bakou, ou à Monaco, mais Leclerc en a profité pour se placer régulièrement sur le podium pendant la première partie de saison. Il a finalement fallu attendre la reprise, à Spa-Francorchamps, pour qu’il signe son premier succès au lendemain du décès de son ami, Anthoine Hubert, avant un deuxième succès une semaine plus tard à Monza, le premier de Ferrari en Italie depuis 2010.
La fin de saison a été quelque peu tendue en interne, avec un incident en qualifs à Monza, en course à Singapour et au départ en Russie, avant un accrochage avec Vettel au Brésil. L’an prochain, Ferrari aura la difficile tâche de gérer deux numéros 1, car Vettel voudra prétendre de nouveau à ce statut, tandis que Leclerc, qui a goûté au succès, n’aura que la victoire en tête.
Statistiques
— 4e du championnat avec 264 points
— 2 victoires
— 10 podiums
— 7 pole positions
— 4 meilleurs tours
— 2 abandons
Comparatif avec Sebastian Vettel
Course : 11/6 en faveur de Vettel (quand les deux ont terminé)
Qualifications : 12/9 en faveur de Leclerc