Après une saison 2018 terminée au cinquième rang du championnat, l’équipe Haas ne s’attendait pas à de telles difficultés en 2019, puisqu’elle avait pour ambition de glaner un rang de plus et devenir la ’meilleure des autres’ derrière les trois équipes de pointe, notamment en bénéficiant pour la première fois de l’arrivée d’un sponsor titre, Rich Energy.
Et finalement, la cacophonie qui a entouré ce dernier a été très en rapport avec l’exploitation de la monoplace américaine, qui a été très difficile à dompter et a fait perdre beaucoup de temps à la plus petite structure du paddock, qui a dû jongler entre deux spécifications sans réussir à les exploiter réellement.
L’Australie et l’Espagne ont été deux des trois courses où Haas a marqué le plus de points, mais dans les deux cas, un incident aux stands et un accrochage lui ont fait manquer un meilleur résultat, tandis que c’est en Allemagne que le team a inscrit son plus gros score en une course, avec dix points grâce à la pénalité des Alfa Romeo. Et après la pause estivale, l’équipe n’a inscrit que deux unités en Russie.
Ces résultats sont malheureusement le reflet de ce qui s’est passé en coulisses, avec l’implosion durant l’été de la relation avec Rich Energy, qui a quitté Haas sur un coup de tête, non sans de nombreuses frasques sur internet de son fantasque PDG, William Storey. En 2020, l’équipe aura une nouvelle livrée, une nouvelle voiture, mais également le même duo de pilotes qu’en 2019, avec l’espoir de reprendre sa marche en avant et de ne pas être ralentie par des problèmes qui dépassaient clairement ses jeunes compétences.
Statistiques
— 9e du championnat avec 28 points (20 pour Magnussen, 8 pour Grosjean)
— 9 abandons (2 pour Magnussen, 7 pour Grosjean)
— 1 meilleur tour (pour Magnussen)