Après cinq saisons passées dans une équipe de pointe, et pourtant couronnées d’un seul succès, Kimi Räikkönen a décidé de boucler la boucle en revenant chez Sauber, devenue Alfa Romeo entre temps, l’équipe de ses débuts il y a 18 ans. Le pilote de 40 ans a retrouvé le peloton et il est difficile de dire qu’il n’a pas fait le travail avec neuf arrivées dans les points.
Au volant d’une Alfa Romeo au concept aérodynamique mal choisi, de la même manière que celui de Ferrari ou Haas, Räikkönen a peiné à tenir le rythme sur toute la saison et a vu Antonio Giovinazzi se rapprocher, mais le Finlandais a réussi à saisir quelques belles opportunités.
Il y a d’abord eu l’Allemagne, où sa septième place lui a été retirée après une erreur d’utilisation d’embrayage sur la grille, mais il y a surtout eu le Brésil, où Iceman a fini quatrième, le meilleur résultat de Sauber / Alfa Romeo depuis 2013. Mais outre ces deux résultats, la saison a été plutôt difficile, d’autant qu’elle a été decrescendo sur le plan des performances.
On en attendra plus de l’équipe l’an prochain, mais aussi de Räikkönen, dont on sait qu’il est capable d’aller chercher deux ou trois dixièmes lorsqu’il boucle un tour parfait. Et avec un peloton aussi serré que celui que l’on voit en ce moment en Formule 1, ces deux ou trois dixièmes pourraient lui faire gagner plusieurs positions.
Statistiques
— 12e du championnat avec 43 points
— 2 abandons
Comparatif avec Antonio Giovinazzi
Course : 16/2 en faveur de Räikkönen (quand les deux ont terminé)
Qualifications : 12/9 en faveur de Räikkönen