Lors de sa première saison chez McLaren en 2019, Carlos Sainz n’avait pas franchement impressionné après avoir été malmené par le débutant Lando Norris. Si le Britannique lui a de nouveau posé un joli challenge en 2020, Sainz s’est clairement affirmé.
A l’image de Daniel Ricciardo chez Renault F1, l’Espagnol a pris les rênes chez McLaren, en dépit d’un Norris flamboyant en début de saison. Cinquième en Autriche, dans les points lors des deux courses suivantes avec une belle qualification en deuxième ligne en Styrie, il n’était pas en reste pour lancer sa saison.
La double course de Silverstone n’a pas été son terrain favori avec deux résultats hors des points, le premier à cause d’une crevaison en toute fin de course. Comme chaque année, Sainz a brillé à domicile avec une sixième place à Barcelone.
Privé de course en Belgique à cause d’un problème mécanique, il a brillé la semaine suivante en Italie, où il a terminé à moins d’une demi-seconde de la victoire, remportée ce jour-là par Pierre Gasly. Mais surtout, Sainz était un solide deuxième derrière Lewis Hamilton durant toute la première partie de course, après s’être qualifié troisième.
Au final, Sainz n’a d’ailleurs raté la Q3 qu’à trois reprises en 17 courses, ce qui dénote d’une régularité à toute épreuve, que l’on retrouve aussi globalement en course, puisqu’il a terminé les sept dernières courses dans les points, avec quatre top 5. Il a brillé au Portugal avec un excellent départ sous la pluie et le premier tour bouclé en tête devant les Mercedes.
Pris dans le carambolage de la relance au Mugello, c’est surtout en Russie que Sainz a commis sa pire bourde de la saison, en percutant le mur alors qu’il passait dans l’échappatoire du deuxième virage dans le premier tour.
Après cette saison très solide et un passage chez McLaren globalement positif, Sainz va désormais se mesurer à un autre défi, puisqu’il a signé avant même la saison 2020 chez Ferrari, qui a connu une difficile année. Outre l’affrontement avec Charles Leclerc, il fera partie des personnes en charge de redresser la Scuderia, une grande responsabilité de l’autre côté des Alpes.
Statistiques
6e du championnat avec 105 points
1 podium
1 meilleur tour
2 abandons
Comparatif avec Lando Norris
Course : 7/6 en faveur de Sainz (quand les deux ont terminé)
Qualifications : 9/8 en faveur de Norris