Il y a tout juste un an, nous avions sous-titré notre bilan 2019 sur Williams "Toucher le fond pour mieux rebondir ?". Un an plus tard, force est de constater que ce ne fut aucunement le cas, et que l’on pourrait de nouveau appliquer la même formule.
La saison 2020 de Williams a été historique en tous points de vue pour l’équipe... mais malheureusement pas pour de bonnes raisons. C’est en effet la première fois de son existence qu’elle n’a pas inscrit de points, si l’on excepte la saison 1977 où Williams n’engageait pas une de ses voitures.
Plusieurs saisons avaient été très difficiles dans la décennie passée avec cinq points inscrits en 2011, comme en 2013, sept unités en 2018, et un seul point en 2019. Mais ce score vierge marque vraiment un tournant dans l’Histoire de l’équipe, qui a d’ailleurs vu la fin du règne de la famille fondatrice.
Williams a été rachetée par un consortium américain nommé Dorilton Capital en cours d’année, et Claire Williams a officiellement quitté son rôle de directrice à Monza, tandis que son père a vu ses fonctions dans l’équipe être révoquées.
Si l’on peut s’attrister du départ de ses fondateurs, il semble évident qu’il était devenu impératif pour Williams qu’un changement d’ère s’opère, afin de redorer le blason d’un nom à l’Histoire bien plus glorieuse que ses dernières saisons.
Parmi les points positifs, on peut toutefois noter les neuf accessions à la Q2 de George Russell, irréprochable en qualifications tout au long de la saison, tandis que Nicholas Latifi a atteint celle-ci une seule fois.
C’était lors du GP de Hongrie, où l’on a vu les deux Williams en Q2 pour la première fois depuis 2017. Hormis cela, le rythme en course a été déplorable, la fiabilité perfectible, et l’on espère voir le team renaître de ses cendres dans les prochaines années, sous une nouvelle direction.
Statistiques
10e du championnat avec 0 point
7 abandons