Oscar Piastri a connu une saison 2024 positive, avec la quatrième place du championnat, ses premières victoires et un tiers de podiums sur la saison. Le pilote McLaren F1 a toutefois connu quelques difficultés, notamment face à un Lando Norris qui montait en puissance au sein de l’équipe de Woking.
Malgré une MCL38 pas encore au meilleur de ses performances en début de saison, l’Australien a sauvé les meubles avec deux quatrièmes places lors des trois premières courses de la saison.
Après deux huitièmes places, il a joué le rôle du lièvre pour McLaren face à Max Verstappen à Miami, mais il n’a pas eu de chance avec la stratégie et a fini 13e pendant que son équipier gagnait la course et avec cela, sa première victoire.
Piastri a signé son premier podium de la saison à Monaco, derrière un Charles Leclerc qu’il n’a jamais fait vaciller, ni même trembler devant son public, malgré une régularité hors pair dans les rues de la Principauté.
Deuxième en Autriche après l’accrochage entre Norris et Verstappen, il a remporté sa première victoire en Hongrie au terme d’un bras de fer politique face à Norris, qui avait récupéré la tête de la course après une erreur de McLaren, et qui ne voulait pas céder facilement la place à l’Australien.
Fort de ce premier succès en carrière, Piastri a signé quatre podiums lors des cinq courses suivantes, dont une victoire à Bakou, où il a profité d’une élimination en Q1 pour Norris et d’un moment d’égarement de Leclerc pour saisir sa chance sans hésiter, au terme d’un week-end très solide.
A Sao Paulo, il a mené quasiment tout le Sprint mais a dû laisser un point de plus à Norris et lui concéder la victoire sur cette course de 100 kilomètres. Son équipier a rendu à Piastri la victoire au Qatar en le laissant passer à la fin de la course.
Mais dans l’ensemble, à partir de Singapour qui était la course juste après Bakou, Piastri a connu une fin de saison difficile. On peut d’ailleurs voir deux raisons précises à cela.
La première est la domination nette de Norris qui, après sa contre-performance de Bakou, a semblé franchir un palier et ne plus faire d’erreurs. La seconde, c’est le retour en forme de Ferrari, de Verstappen et parfois de Mercedes, qui a remis McLaren dans le ventre du peloton de tête.
Avec un seul podium lors des six dernières courses, Piastri a connu une fin d’année décevante, et le pilote australien a subi la loi de son équipier sur l’ensemble de la saison. Pire encore, alors qu’il semblait n’avoir qu’un problème de tenue des pneus l’an dernier, il a semblé cette saison plafonner en matière de performance.
Au rang des bonnes nouvelles, outre ses deux victoires et huit podiums, on peut saluer la performance exceptionnelle qu’il n’a été que le quatrième pilote à réaliser : Piastri a parcouru 100 % des tours de la saison.
Il rejoint ainsi un club fermé et très exclusif composé de Michael Schumacher (2002), Lewis Hamilton (2019) et Max Verstappen (2023). Nul doute qu’une telle régularité pourrait être très utile l’an prochain, si d’aventure McLaren joue le titre et qu’il se retrouve mêlé à cette lutte.
Statistiques
4e du championnat avec 292 points
— 2 victoires
— 0 pole position
— 8 podiums
— 1 meilleur tour
— 0 Hat Trick
— 0 Grand Chelem
— 123 tours en tête
— 1444 tours parcourus (100.00 %)
— Position moyenne en qualification : 5,42
— Position moyenne en course : 5,13
Comparatif avec Lando Norris
Course : 16/8 en faveur de Lando Norris
Qualifications : 20/4 en faveur de Lando Norris