On le sait, la perfection n’est pas une chose réellement existante en Formule 1. Parmi les membres d’une équipe, par un pilote, ou tout simplement sur la voiture, il y aura toujours une erreur qui arrivera. Mais si la perfection devait être décrite en Formule 1, on pourrait quand même la décrire comme le début de saison de Mercedes.
L’équipe a su se réinventer après une première semaine d’essais hivernaux catastrophique, durant laquelle elle a compris qu’elle devait développer une monoplace largement revue. Une fois cela fait, le choses ont été largement plus favorables à l’équipe, qui n’a pas fait dans la dentelle lors des premières courses de la saison.
En 5 courses, Mercedes a signé autant de doublés et possédait déjà une marge phénoménale sur Ferrari avant d’arriver à Monaco, où elle a dû composer avec le décès de Niki Lauda, qui a jeté une ombre sur l’équipe. Mais Hamilton s’est imposé lors de ce qui a été un week-end hommage à l’Autrichien, avec le Halo repeint en rouge (photo) et un casque spécial.
Depuis, elle a laissé échapper deux victoires à Max Verstappen, qui s’est avéré être l’adversaire le plus coriace de Lewis Hamilton. Au final, avec 10 victoires, 7 doublés et 8 pole positions en 12 courses, il n’y a littéralement rien à reprocher à Mercedes.
Certes, la course à domicile en Allemagne fut un fiasco, mais gageons qu’avec 150 points d’avance sur Ferrari - soit trois doublés, trois meilleurs tours et une deuxième place - les dirigeants de la marque ne seront pas trop sévères. Seul bémol : Valtteri Bottas a un peu perdu en rythme pendant l’été et cela compliquera certainement la décision de Toto Wolff, qui doit choisir entre lui et Esteban Ocon pour 2020.
Statistiques :
1er du championnat avec 438 points
10 victoires
7 doublés
8 pole positions
4 meilleurs tours
18 podiums
1 abandon