La fulgurante progression de Renault en 2017 et 2018 avait presque fait oublier à quel point la Formule 1 peut être difficile et cruelle. Et alors que l’équipe française pensait avoir fait le plus dur l’an dernier pour terminer ’meilleure des autres’, l’exercice 2019 n’a pas été de tout repos jusqu’ici.
La première très bonne nouvelle, c’est le moteur : le bloc propulseur français est devenu un des meilleurs de la F1, en atteignant même parfois la barre des 1000 chevaux. Il dispose également d’un mode qualification au point, qui lui offre un beau surplus de puissance.
Malheureusement, l’équipe peine à faire suivre le développement châssis face aux progrès du département moteur, et ce décalage - presque inversé par rapport aux années précédentes - souligne les lacunes de l’équipe, qui pointe pour l’instant au sixième rang du championnat.
L’arrivée de Daniel Ricciardo a mis un coup de frais à Renault, et rien n’est encore perdu pour la cinquième place du championnat constructeurs, à condition de produire une évolution de la RS19 qui permettra à cette dernière d’être régulière. Une qualité dont elle est dépourvue et qui a déjà ruiné quelques courses au sein de l’équipe, mais dont l’apparition pourrait radicalement changer la fin de saison de toute une équipe.
Statistiques :
6e du championnat avec 39 points
5 abandons