Mattia Binotto a confirmé à Sotchi les propos de Toto Wolff : Ferrari a été rapidement consultée lorsque Liberty Media a entamé les discussions avec l’Autrichien pour devenir un jour patron de la F1.
Ces discussions ont eu lieu il y a un peu plus d’un an mais Ferrari a un droit de veto concernant la personne qui peut diriger le sport. Liberty Media, dirigée par Greg Maffei, s’est rapidement heurtée à un "non" clair de la part de la Scuderia à l’idée que Wolff puisse succéder à Chase Carey.
"C’est l’un des droits de Ferrari de pouvoir mettre un veto à un éventuel nouveau patron en F1," confirme Binotto.
"Notre choix concernant Toto n’avait rien de personnel, je crois d’ailleurs qu’il aurait pu être une très bonne personne pour ce rôle, comme l’est celui qui a été choisi, Stefano Domenicali."
"Ce que nous ne trouvions pas correct c’est que quelqu’un qui soit encore directement impliqué en F1 aujourd’hui soit nommé. Stefano est lié à Ferrari dans les esprits mais il est parti il y a longtemps maintenant. Il est donc une personne bien plus neutre et je suis heureux que tout le monde, y compris Toto, le reconnaisse."
"Et je peux ajouter qu’il y aurait eu un veto contre Horner et contre moi-même. Simplement parce que nous sommes en F1 à l’heure actuelle."