Enfin, Ferrari a gagné sa première course en 2019 ! Après les rendez-vous manqués de Bahreïn, du Canada et l’Autriche, Mattio Binotto peut savourer son première succès à la tête de la Scuderia.
C’est Charles Leclerc, en pole à Spa, qui a fini le travail entamé hier mais Binotto reconnait que la course n’aurait pas dû durer plus que 44 tours aujourd’hui tant Lewis Hamilton était menaçant en fin de course.
"Lewis était très rapide en fin de course, avec les mêmes pneus que Charles. Il s’était arrêté juste un tour après nous. C’était donc important pour nous d’avoir un peu d’avance sur lui pour pouvoir le gérer," reconnait le directeur de Ferrari en F1.
"Heureusement pour nous, la course ne fait que 44 tours. Je pense que c’est important pour Charles d’avoir sa 1ère victoire, plus que pour nous et cela ne sera pas la dernière."
Binotto n’a eu aucun mal avec la consigne passée à Sebastian Vettel de laisser passer Leclerc à un moment de la course.
"Nous avons dit au début de la saison que l’équipe passe avant tout et Charles était aujourd’hui notre seule chance de gagner. Il ne fallait pas le retenir. Il a été très rapide tout le week-end et Seb en a conscience."
"Nous devions protéger sa position face aux Mercedes, nous n’avions de toute façon pas le choix. Seb a été d’une très grande aide pour Charles aujourd’hui, c’est très bon pour l’esprit d’équipe."
Binotto est donc heureux pour Leclerc et cette 1ère victoire.
"Oui mais c’est forcément mesuré à cause de la mort d’Anthoine hier. Charles doit être heureux de gagner, pour lui, pour Ferrari et pour Anthoine. Il a fait un week-end parfait, il était déterminé à gagner après sa pole et pour son ami. Il a enfin concrétise cette opportunité de 1ère victoire. Avec cette ambiance lourde à Spa, ce n’est pas génial mais c’est un beau symbole et c’est important."
Enfin une victoire pour Ferrari, une bonne nouvelle avant Monza, la course à domicile.
"Nous savons que Monza demande une bonne vitesse de pointe, notre rythme ici à Spa montre que nous pourrons y être compétitifs," conclut Binotto sans rien promettre.