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Binotto : Je suis un bon leader, pas un bon ingénieur

Un paradoxe car il était ingénieur moteur initialement

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Le cas de Mattia Binotto est quelque peu atypique en F1 : il a passé toute sa carrière chez Ferrari, gravissant un à un les échelons pour arriver au sommet de l’équipe rouge.

Se confiant avant le GP du Mexique, le patron de Maranello a confiait qu’il retirait « beaucoup de fierté » de ce cursus honorum.

« Depuis que je suis né, pour moi, Ferrari était une fierté. Et aujourd’hui, je pense que le fait d’être ici et d’avoir l’opportunité de contribuer à l’avenir de Ferrari est quelque chose qui est un honneur.

« Pour moi, c’est un honneur, beaucoup de responsabilités aussi. Je pense que je suis l’un des employés, je ne me sens pas plus important que les autres. Chaque personne a son propre rôle. Certes, mon rôle est important au sein de l’organisation, mais je ne suis qu’une personne parmi d’autres. Et cela, pour moi, c’est la clé. »

« J’ai eu la chance, je pense, d’évoluer au cours de ma carrière, et aujourd’hui, je suis en quelque sorte le directeur de l’équipe. Mais je vois aussi cela comme un bon exemple pour tout le monde chez Ferrari - tout le monde peut avoir la chance de se développer au sein de l’organisation. »

Mattia Binotto, dont l’autorité a été remise en cause avec le fiasco de l’an dernier, se voit-il pourtant toujours comme un leader ?

« Je pense que oui. Depuis que je suis tout jeune, quand je jouais au football, j’étais le capitaine de l’équipe. C’est donc le rôle que j’ai toujours tenu. Donc je ne pense pas avoir été un bon joueur de football, et je ne pense pas être un bon ingénieur. Mais je pense que je peux essayer de soutenir l’équipe du point de vue du leadership. »

Mattia Binotto étonne ici puisqu’initialement, il était bien ingénieur moteur à Maranello… Etrange !

Mais plus largement, en quoi consiste le rôle de directeur d’écurie aujourd’hui ? Est-il autre chose qu’un immense directeur des ressources humaines ?

« Mon rôle est d’essayer de donner à mes collaborateurs, mes collègues, le bon soutien, de m’assurer qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes, afin que je puisse m’investir dans la conduite du projet lui-même tout en conduisant les personnes. »

« C’est pourquoi faire le parallèle avec le rôle d’un chef d’orchestre est pertinent. Je ne suis pas celui qui va interpréter la chanson. Ce n’est pas moi qui jouerai de tous les instruments. Je serai celui qui donnera les opportunités ou le soutien aux différents musiciens pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pas seulement le meilleur en tant qu’individu, mais en tant qu’équipe. »

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