Lors du dernier Grand Prix disputé à Monza, et comme ce fut aussi le cas en Belgique, près de la moitié des pilotes étaient pénalisés pour changement de moteur et cela rendait très difficile la lecture de la grille de départ, notamment pour les spectateurs les moins initiés à la Formule 1.
Chaque pilote possède une allocation de trois unités de puissance pour l’intégralité d’une saison, mais il apparait très difficile, voire presque impossible, de respecter ce quota sans prendre la moindre pénalité sur une année entière comme nous l’avons vu très récemment.
Mais alors que faire pour éviter que ce type de situation confuse ne se répète à l’avenir ? Mattia Binotto y va de sa proposition : la FIA devrait permettre l’utilisation de davantage de moteurs sur une saison tout en rendant plus claire l’application des pénalités, celles-ci pouvant prendre très longtemps à être appliquées en raison de leur complexité.
"La raison pour laquelle il a fallu si longtemps pour déterminer la grille est parce qu’il y a certainement différentes interprétations et que les règlements ne sont pas suffisamment clairs," estime le directeur de la Scuderia Ferrari.
"C’est quelque chose que nous devons régler pour le futur. Et pas seulement au sujet de la manière d’appliquer les pénalités sur la grille, je pense aussi qu’il y en a bien trop."
"J’estime qu’il est difficile pour un fan de comprendre pourquoi la voiture qui a signé la pole position ne part pas en tête en raison de pénalités. Alors peut-être que l’allocation de trois unités de puissance par pilote n’est pas suffisante. C’est quelque chose qu’il nous faudra reconsidérer pour les prochaines saisons."