Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, admettait récemment que Charles Leclerc a eu un impact sur la saison de Sebastian Vettel, qui s’est montré à plusieurs reprises en délicatesse avec une monoplace qui ne lui convenait pas.
"Il a clairement eu un impact" expliquait Camilleri. "On ne peut pas l’éviter, quand vous êtes un champion du monde et qu’un gars aussi jeune fait une saison incroyable."
Mattia Binotto, le directeur de Ferrari, assure que Vettel ne perdra pas en stature dans l’équipe en 2020 : "Il est dans l’équipe depuis de nombreuses années et il la connait bien."
"Il a beaucoup d’expérience, il a gagné quatre championnats, et il a a été décisif sur le plan du développement de la voiture durant la saison passée. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il joue un rôle clé dans notre projet."
Mais clairement, l’arrivée de Leclerc et une SF90 rétive n’ont pas aidé l’Allemand : "La situation a donné un mal de tête à Seb. Mais il a été analytique pour progresser. En deuxième moitié de saison, quand il était plus à l’aise dans la voiture, Seb était à un niveau similaire en course. Charles était plus rapide en qualifications."
Le directeur de la Scuderia ne veut pas reproduire une erreur de 2019, celle de se considérer favoris si les essais hivernaux se passent bien : "On a pu voir à Abu Dhabi que nous n’avons pas la meilleure voiture, comme je l’ai dit les favoris sont ceux qui viennent de gagner les six derniers championnats."
"Le nouveau châssis est prêt et nous passons les crash-tests. Nous avons encore plusieurs séances en soufflerie et ensuite, nous aurons la voiture que nous voulons pour les tests de Barcelone."