Sebastian Vettel a vécu un Grand Prix de Bahreïn catastrophique, avec un rythme moins rapide que l’autre Ferrari de Charles Leclerc, des difficultés à perfectionner la monoplace, et un tête-à-queue en course.
"Charles était plus rapide partout" admet Vettel, qui explique rencontrer un manque de confiance sur l’arrière de sa voiture : "Nous avons fait un pas en avant à Bahreïn, comparé à Melbourne, mais ce n’était pas comme à Barcelone, où je pouvais faire ce que je voulais."
Il a donc profité des essais privés qui ont suivi le week-end de Bahreïn pour tester des simulations sur "différentes phases de la course. Les informations que nous avons collectées pourraient être très utiles en Chine."
De son côté, Mattia Binotto a découvert la difficulté à laquelle il fera face en devant gérer Vettel et Leclerc : "Bien sûr, en tant que directeur d’équipe je dois maintenant gérer les pilotes, et ce n’était pas le cas avant. Mais je pense que c’est une bonne chose, car il est important d’avoir le bon esprit dans l’équipe, et ça inclut les pilotes."
Binotto ne veut pas se tromper et sait qu’actuellement, c’est Vettel qui rencontre le plus de difficultés : "Pour le pilote, il est important de ressentir la confiance de l’équipe. Nous donnons tout pour qu’il se sente bien."
"Mais le plus important, selon moi, est une voiture forte. Après tout, ça se passe mieux avec une voiture qui fonctionne bien et qui est rapide.Il faut aussi que ce soit une voiture qui lui convienne."