Un nouveau doublé à Imola a permis à Mercedes de verrouiller son 7e titre consécutif au classement des constructeurs en F1 – le record de Ferrari est ainsi effacé.
Pour Mika Hakkinen, il s’agit bien sûr d’un accomplissement « vraiment brillant. »
« La 93e victoire de Lewis a également été la 100e victoire de Mercedes de l’ère des moteurs hybrides qui a débuté en 2014, et cela vous dit tout sur le niveau de domination que l’équipe a atteint sous la direction de Toto Wolff. »
Cependant Mika Hakkinen a noté que ce doublé avait été obtenu dans des circonstances particulières pour Mercedes, après une course marquée « par de la malchance d’un côté et de la chance de l’autre. »
Du côté de la malchance, Valtteri Bottas est bien sûr le premier concerné : il a ramassé un débris important qui a handicapé son rythme de course. Mika Hakkinen rappelle ainsi qu’il faut excuser Bottas pour son blocage de pneus, ayant permis à Max Verstappen de le dépasser...
« La baisse de performance causée par un gros débris coincé dans le fond plat de sa voiture a coûté à Valtteri plus de 0,5s par tour. L’aérodynamique d’une voiture de F1 est très sensible à tout déséquilibre, c’était donc un problème vraiment important et Valtteri a fait un travail fantastique pour continuer à pousser aussi fort. »
« Nous l’avons vu bloquer les roues avant de sa voiture dans le virage Rivazza en descente à plusieurs reprises, et c’est facile à faire quand vous n’avez pas assez d’appui aérodynamique pour assurer de l’adhérence au freinage. C’est finalement pour cette raison que Max Verstappen a pu le dépasser, mais Valtteri a fait un très bon travail pour continuer à pousser fort. »
C’est encore une fois en soutien de son compatriote finlandais que Mika Hakkinen veut ainsi se poser après le Grand Prix d’Émilie-Romagne. L’ancien pilote McLaren se fonde d’ailleurs sur la pole de Bottas pour rappeler que le " deuxième " pilote Mercedes est tout à fait méritant.
« Valtteri a une fois de plus réalisé une bonne qualification, devançant Lewis d’un dixième de seconde » conclut-il sa chronique.