De retour chez Haas F1 cette année après avoir été écarté la saison dernière, Kevin Magnussen a convaincu grâce à de belles performances et a inscrit la majeure partie des points de son équipe jusqu’ici.
Le Danois a su s’adapter à cette nouvelle génération de Formule 1 malgré un manque de préparation. Désormais bien réintégré au sein de l’écurie américaine, il explique comment il aide son équipe à développer la VF-22 et, déjà, la monoplace de 2023.
"Vous essayez d’être le plus investi possible. En fin de compte, je me dis que les ingénieurs et les designers font ce qu’ils savent faire. Et en tant que pilote, notre apport reste limité au niveau de l’ingénierie. Vous essayez de dire ce que vous attendez de la voiture, d’être spécifique au sujet de l’équilibre et de la performance, et c’est ensuite l’équipe d’ingénierie qui s’occupe du reste."
"Mais je n’ai pas participé au développement de cette voiture et, vous savez, je m’y suis bien adapté malgré tout. En fin de compte, je suppose que nous voulons tous la même chose : plus d’appuis et de puissance. Et cette voiture est bonne dans les deux aspects. Pour ce qui est de l’année prochaine, je pense qu’il s’agira de continuité. L’équipe me connait bien, ils savent ce que je préfère et où sont mes faiblesses."
Valtteri Bottas vit une situation similaire à celle du Danois, lui qui a quitté Mercedes F1 pour rejoindre Alfa Romeo cette saison. Le pilote finlandais est lui aussi très bien intégré à sa nouvelle équipe, et il profite de son engagement à long terme pour s’investir au maximum sur le développement de la voiture actuelle et celle de la saison prochaine.
"En fait, depuis que j’ai rejoint l’équipe, je pense avoir déjà réussi à apporter quelque chose grâce à mon expérience, mécaniquement à la voiture, sur la façon dont la voiture se comporte mécaniquement. Alors c’est bien. Et puis, oui, pour l’année prochaine, il nous faudra travailler en étroite collaboration avec l’équipe sur le moindre détail, en fonction du comportement et du fonctionnement de la voiture et du ressenti des pilotes, qui sont toujours les mieux placés pour en juger."
"Et quand je suis à l’usine, j’essaie de faire le tour pour poser des questions et donner mes retours à ceux qui travaillent dans certains domaines, et c’est vraiment quelque chose que j’aime faire. J’ai vu le modèle de la voiture de l’année prochaine dès la première fois en soufflerie, et j’aime vraiment être impliqué de la sorte. C’est vraiment intéressant et c’est quelque chose d’assez nouveau pour moi à ce stade de la saison d’être déjà projeté si loin en avant. Je suis bien sûr engagé sur le long terme, c’est donc bien de travailler ensemble sur des objectifs communs."