Valtteri Bottas est en Formule 1 depuis dix ans, et a grandement évolué depuis ses débuts. Interrogé sur ce qu’il a appris depuis son arrivée chez Mercedes F1, le Finlandais assure que son bagage technique est bien plus solide, et il apprécie de voir qu’il gère mieux certaines situations.
"J’ai beaucoup appris depuis. Chaque année, on apprend de nouvelles choses sur les circuits, sur les réglages de la voiture, sur la course" a déclaré Bottas. "On s’améliore définitivement avec le temps en termes d’expérience et tant que l’on veut s’améliorer, on le fait."
"Je pense que c’est un sport magnifique en ce sens. Je pense que l’expérience aide. Lorsque vous êtes confronté à des problèmes avec la voiture et que vous devez les résoudre, c’est là que l’expérience est vraiment utile. Je suis sûr que je suis un peu plus solide et que je suis moins sensible aux choses aujourd’hui qu’à l’époque."
Alors que Fernando Alonso a plus de 40 ans, Bottas doute de rester en F1 jusqu’à cet âge : "C’est difficile à dire. Cela dépend évidemment de l’évolution du sport. Quelle est la situation dans le sport ? Dans quelle équipe êtes-vous ? Quelle est l’ambiance ? À un moment donné, ce qui vous vient à l’esprit, ce sont tous les voyages."
"Préférez-vous courir à l’autre bout du monde ou préférez-vous ne pas faire votre valise et rester à la maison ? Je pense que cette question se posera à un moment ou à un autre. C’est assez accaparant."
"Je suis toujours plus qu’heureux de le faire pendant un certain temps. Mais je vais vous dire, quand j’aurai 39 ans, si je vais jusqu’à 40 ans. C’est difficile de s’engager pour le moment, mais j’ai encore beaucoup, beaucoup d’années devant moi."
Quelle reconversion après la F1 ?
Impliqué dans un business d’une marque de gin en parallèle de sa carrière, le pilote Alfa Romeo F1 ne pense pas à une reconversion comme directeur d’équipe : "Pour l’instant, je ne fais que piloter."
"Je veux dire qu’il ne faut jamais dire jamais pour certaines choses, mais pour l’instant, je ne pense qu’au pilotage. Mais ce qui est bien avec l’avenir, c’est qu’on ne sait jamais ce qui va se passer."
De la même manière, il ne s’imagine pas en manager de pilotes, mais ne ferme pas la porte à cette idée dans le futur : "Il ne faut jamais dire jamais, car on a toujours besoin d’aide quand on est un jeune pilote en devenir."
"Lorsque j’ai rejoint la F1 il y a 10 ans, les temps ont déjà changé et j’ai l’impression qu’il est de plus en plus difficile pour les jeunes pilotes de s’en sortir, surtout s’ils ont des difficultés financières. Je suis vraiment ouvert à toute suggestion."
Bottas ne serait pas opposé à l’idée de disputer les 24 Heures du Mans, comme l’ont fait Nico Hülkenberg et Fernando Alonso ces dernières années. Il ne l’envisage pas encore mais pense qu’il sera intéressé à l’avenir.
"Pourquoi ne pas le faire ? Ce n’est pas quelque chose que j’ai envisagé en me disant que je devais le faire, mais c’est une option. Je ne me pose pas trop de questions sur ce que cela va être à terme. Je ne sais pas où je vivrai à l’avenir, où je serai dans dix ans. C’est ce qu’il y a de bien, le monde est vraiment à ma portée."