Valtteri Bottas, pilote Sauber l’an prochain, pense que la F1 a plutôt réussi son pari avec les monoplaces à effet de sol, introduites en 2022.
Le tout s’est fait en parallèle de nouvelles règles sportives et financières, comme le plafond budgétaire de 2021 qui a eu son effet sur les F1 de 2022, les restrictions sur les tests aérodynamiques pour les meilleures équipes.
Lorsqu’on lui demande si cette nouvelle ère fonctionne, il répond : "je pense que ça marche !"
"Si vous regardez les écarts entre les équipes, ils sont plus petits que jamais en Formule 1. Et les réglementations avec les restrictions continueront d’avoir un impact sur cela."
"L’année prochaine, nous verrons encore plus de restrictions pour certaines équipes qui se portent bien et plus d’avantages pour nous dans les heures de soufflerie parce que nous avons été moins bons. Je pense que cela aura encore plus d’impact à long terme. Je suis personnellement satisfait de la nouvelle réglementation."
Red Bull a le moins de temps en soufflerie possible mais ils gagnent quand même presque tout...
"Oui, ils sont en quelque sorte une exception dans le championnat. Mais les petites équipes sont encore en retard. Je pense que cela prendra plus de temps. Mais en Formule 1, c’est toujours comme ça : si vous êtes une équipe plus grande et plus puissante – un constructeur ou une grande entreprise de boissons énergisantes – alors vous aurez toujours un avantage."
"Je pense surtout aux personnes dont vous disposerez. Les gens veulent faire partie d’une équipe performante. Il y aura toujours des différences dans ce sport mais tout avance dans la bonne direction pour que ce soit de plus en plus équitable."