Valtteri Bottas a signé le neuvième temps des qualifications du Grand Prix de Turquie après avoir débuté la Q3 en pneus pluie. Contrairement à Max Verstappen, qui aurait voulu conserver les gommes les plus extrêmes, Bottas regrette que Mercedes ne lui ait pas passé les intermédiaires plus tôt.
"Oui, c’était piégeux. Je suis sûr que tout le monde le dit, et je pense que pour nous, le problème principal a été la décision en Q3, qui n’était pas la bonne" note le Finlandais. "Passer si tard les pneus intermédiaires m’ont empêché de les faire fonctionner et ça a créé une différence de nombreuses secondes."
"Je ne pouvais pas les mettre en température, c’était pareil tout le week-end pour nous. Je ne pouvais pas créer de température, surtout les intermédiaires, et ce n’était pas la bonne décision pour moi. Dans ces cas-là, les pneus sont comme du plastique, comme sur de la glace. Si vous les faites fonctionner, vous gagnez plusieurs secondes au tour."
Entre les drapeaux rouges et les conditions précaires, Bottas juge que cette séance qualificative était très difficile : "C’est très facile de dépasser la limite, c’est fatigant mentalement. Il faut être très concentré tout le temps car une erreur ruine la séance. Je suis au moins resté en piste, même si ce n’était pas la meilleure des qualifications."