Valtteri Bottas a joué un rôle d’équipier modèle chez Mercedes F1 à plus d’une occasion pour soutenir Lewis Hamilton.
Le Finlandais admet aujourd’hui que cela aurait eu un effet négatif au sein de l’équipe s’il ne l’avait pas fait mais ne sait pas si c’est ce qui lui a coûté une vraie campagne pour un titre mondial.
Aujourd’hui parti chez Alfa Romeo sans le moindre titre en 5 ans, il a ouvertement qualifié cela "d’échec" pendant l’hiver. Pourquoi ? A-t-il toujours la même vision maintenant qu’il travaille pour une autre équipe ?
"Oui, j’ai pensé ce que j’avais dit. Parce que finalement, depuis que tu es enfant, c’est ton objectif, ton rêve, que d’être titré," répond Bottas.
"Et cela a toujours été très présent dans mon esprit, en tant qu’objectif, et c’est aussi une force qui m’a permis de travailler dur. C’est comme si, chaque jour, tout ce que je fais pour le sport, c’est à cause de cela."
"Je veux être le meilleur. Je veux être le champion. Alors oui, d’une certaine manière, cela ressemble à un échec que je n’ai pas pu y parvenir avec Mercedes."
"Mais, d’un autre côté, j’ai essayé tout ce que je pouvais. Ma carrière continue et, dans ce sport fou qu’est la Formule 1, vous ne savez jamais ce qui se passera ensuite."
Pendant son temps passé chez Mercedes, Bottas a souvent joué un rôle de n°2, en soutien à Hamilton dans sa quête de titre. Cependant, lorsqu’on lui a demandé si décider de ne pas le faire aurait augmenté ses propres chances de remporter un championnat du monde, Bottas a fait valoir que cela n’avait peut-être pas été le cas.
"Si seulement je connaissais la réponse à cela !"
"S’il y a quelque chose que j’aurais fait différemment, comment cela aurait eu un impact sur mes chances ? Je ne sais pas."
"Tout ce que je sais, c’est que si je n’avais pas été un tel pilote, un pilote pour l’équipe, il y aurait eu plus de tension. Cela signifierait moins de coopération entre moi et Lewis. Cela signifierait, à long terme, de moins bonnes performances en équipe, moins que celle qu’il y a eu jusqu’à maintenant."
"Parce que, s’il y a une harmonie, si nous pouvons travailler ensemble, alors nous jouons le long terme, le meilleur intérêt de l’équipe qui devient ensuite le nôtre, parce que la voiture est plus rapide. Nous pouvons développer la voiture ensemble et nous pouvons discuter des choses ouvertement. J’essaye toujours d’y penser."
"De plus, il y a toujours eu ce facteur du contrat d’un an. Si je commence à jouer solo, que se passe-t-il alors ? On m’aurait probablement montré la porte plus tôt."