Comme nous vous le rapportions cette nuit (à lire ici), Valtteri Bottas a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille pour la course sprint pour avoir gêné Oscar Piastri lors des qualifications.
Les commissaires sportifs ont jugé que Sauber n’avait pas averti Bottas que le pilote McLaren s’approchait de lui. Piastri a rattrapé Bottas au premier virage après que le pilote Sauber ait effectué un tour lancé.
"Dans la ligne droite précédant le premier virage, la voiture 77 [Bottas] roulait lentement sur la trajectoire de course après avoir terminé un tour rapide, tandis que la voiture 81 [Piastri] approchait sur un tour rapide. Les voitures 81 et 77 ont dû prendre des mesures d’évitement pour éviter une collision."
"La responsabilité première incombe au pilote de veiller à ce qu’il ne se place pas dans une position où il gênerait inutilement un autre pilote. Ici, la voiture 77 roulait lentement sur la trajectoire de course et a provoqué la situation qui a suivi."
"Cependant, lors de l’audience, l’équipe et le pilote de la voiture 77 ont admis que l’équipe n’avait pas averti le pilote de la voiture 77 que la voiture 81 approchait sur un tour rapide. C’était évidemment une erreur de la part de l’équipe et cela a contribué de manière significative à l’incident."
Les trois places de pénalité de Bottas sur la grille du Sprint ne lui coûte que deux positions puisqu’il s’était qualifié 18e. Les commissaires sportifs ne lui ont mis aucun point de pénalité sur sa licence.
Les commissaires ont également étudiés un passage au stand de Lewis Hamilton lors de la SQ2. Il était reproché aux mécaniciens d’être intervenus sur la monoplace (angle de l’aileron avant) sans casque.
Bien qu’il s’agisse d’une infraction à l’article 34.13, les commissaires ont jugé que "d’un point de vue sécuritaire, ce n’était pas une évidence". Ils ont également noté que "la pratique était commune lorsqu’il s’agissait de mettre une voiture sur un jack ou de l’aérer avec des ventilateurs avant de la rentrer dans son stand, et ont estimé que toutes les autres écuries auraient donc pu se retrouver en infraction".
La balle est donc dans le camp de la FIA pour clarifier les pratiques courantes lors des qualifications afin d’éclaircir la règle.