Le directeur commercial de la Formule 1, Sean Bratches, admet qu’il sera difficile de négocier l’arrivée d’une deuxième course aux Etats-Unis dans les coulisses, alors que le fonctionnement des institutions américaines oblige le domaine public à communiquer au sujet de ses plans.
Dans l’idéal, Liberty Media voudrait faire du deuxième événement américain de la saison une course urbaine, comme c’était le projet à New York puis Miami, et cela oblige à impliquer les villes qui, elles, doivent rendre des comptes à leurs habitants.
"J’aurais préféré essayer d’avoir un arrangement d’abord et l’annoncer ensuite" admet Bratches. "Je pense que c’est probablement le bon ordre des choses pour avoir quelque chose de fait et ne pas créer trop de spéculation. Mais ils ont tous des complexités semblables en ce qui concerne les municipalités et les opérations."
"Ainsi, lorsque les organismes publics prennent des initiatives, ils doivent passer par un processus qui, à un moment donné, devient public, comme vous le savez. En général, c’est à ce moment-là que vous découvrez ce qui se passe de notre point de vue."
Le développement de la Formule 1 se fait aussi aux Etats-Unis par le fait que le Grand Prix de Monaco soit organisé chaque année à la même date que l’Indy 500 en IndyCar et le Coca Cola 600 en Nascar, deux des courses les plus emblématiques du pays, ce qui amène forcément les gens à regarder la F1, diffusée le matin outre-Atlantique.
"Je pense que l’IndyCar nous flatte. Il y a assez d’audience, non seulement aux Etats-Unis mais dans le monde entier, pour faire monter la marée pour tous les bateaux. Nous ne changeons pas la date de la course de Monaco. Ça fait 69 ans qu’on court à cette date ou à peu près."